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L´Unesco affirme que le blocus contre Cuba cause des dommages injustifiés à son peuple

Paris, 7 novembre (Prensa Latina) Le blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement étasunien depuis près de 60 ans cause des dommages injustifiés au peuple cubain et entrave son développement économique, prévient l’Unesco.

C´est ainsi que commence le rapport de l’organisation basée dans cette capitale pour le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui reproduit dans un compte-rendu les critères de pays et d´institutions sur le blocus imposé à l’île, en vue d’un nouveau vote aujourd’hui à l’Assemblée Générale des Nations Unies sur un projet de résolution appelant à la fin de la mesure unilatérale et extraterritoriale des États-Unis.

Selon l’Unesco, le blocus affecte l’éducation, la science et la culture dans la plus grande des Antilles, domaines de travail de l’institution spécialisée des Nations Unies.

Dans le cas de l’éducation, il limite l’accès de Cuba à la technologie et à l’équipement, ce qui va à l’encontre de l’objectif de modernisation du programme national d’enseignement et du système universitaire, précise le document.

Ajoutant qu´il empêchel´échange académique libre et la coopération entre les deux pays dans le domaine scientifique

La culture souffre également du renforcement du blocus, dans des domaines comme la promotion et la diffusion des talents artistiques de l’île, bien qu’il existe aux États-Unis un marché reconnu pour la musique cubaine.

L’impact du blocus est également mis en évidence par l’obstacle qu’il représente pour l’acquisition de bibliographie, de ressources liées aux télécommunications et à l’utilisation de l’Internet.

Dans son rapport destiné au secrétaire général de l´ONU, l’Unesco évoque également la persécution financière dans le cadre du blocus de Washington et ses conséquences culturelles et opérationnelles particulières.

À cet égard, l´entité expose les difficultés que la politique des États-Unis cause aux relations de cette organisation de l’ONU avec la nation caribéenne.

Les restrictions découlant de la composante extraterritoriale du blocus affectent les transactions, y compris dans des monnaies autres que le dollar étasunien, qui sont effectuées depuis le siège de Paris jusqu’aux bureaux de Cuba.

Selon l’entité multilatérale, un tel scénario limite les activités de son personnel dans la capitale la plus grande île des Antilles, tant sur des questions privées que sur les aspects propres à son travail, obligeant à la recherche d’alternatives avec un coût supplémentaire.

Le rapport reflète également l’impact de la recrudescence de l’agressivité de l’administration du président Donald Trump, qui comprend notamment l’activation du titre III de la Loi Helms-Burton visant à priver Cuba d’investissements étrangers, la création d’une liste noire comprenant plus de 200 entités, contre lesquelles les persécutions se font sentir, et la fermeture de son bureau du Service de la Citoyenneté et de l’Immigration à La Havane.

Les fonctionnaires de l’Unesco se heurtent à des obstacles en matière de visas pour les missions aux États-Unis ou pour utiliser ce pays comme transit vers d’autres destinations, ce qui augmente les coûts.

Le rapport contient également la position de dizaines de gouvernements et d’organisations qui s’opposent au blocus des États-Unis et demandent sa levée.

peo/tgj/wmr

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