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Le triomphe d’Evo est inacceptable pour la droite raciste, affirme-t-on en France

Paris, 12 novembre (Prensa Latina) Un nouveau triomphe dans les urnes pour le président bolivien, Evo Morales, était inacceptable pour la droite raciste et bourgeoise qui ne veut pas une juste répartition des richesses, a affirmé hier Fabien Roussel, le dirigeant communiste français.

Dans une déclaration au sujet de la démission du président d’origine aymara, annoncée avant-hier afin d’éviter un bain de sang, le secrétaire national du Parti Communiste Français (PCF) a précisé que les heures tragiques que vit la Bolivie sont le fait des ennemis de la prospérité économique pour tous et de la refonte démocratique.

Nous avons à faire à un conflit de classe exacerbé, à un racisme déchaîné et à une opposition au système d’État multinational qui travaille à redistribuer équitablement les richesses et à conquérir la souveraineté nationale, a écrit sur twitter ce député français pour qui la situation en Bolivie mérite pleinement la qualification de « coup d’État militaire ».

Selon Roussel, le prétexte de fraude électorale lors des élections du 20 octobre, au cours desquelles Morales a pris le dessus sur ses opposants, est un stratagème de la droite bolivienne soutenue par les États-Unis.

Pour commencer, cette dernière n’a pas accepté sa défaite dans les urnes; ensuite elle a ignoré l’invitation au dialogue; et pour finir, elle a refusé la tenue de nouvelles élections, rappelle Roussel.

Pour ce dirigeant communiste, il ne fait aucun doute que la situation en Bolivie est due au refus forcené d’accepter le vote des indigènes de la part « d’une bourgeoise majoritairement blanche et de secteurs de la classe moyenne qui n’ont pu quitter la misère que grâce aux politiques mises en place par ce même Morales qu’ils critiquent maintenant ».

La violence en Bolivie n’est pas spontanée. Ce sont des groupes paramilitaires qui ont imposé un règne de terreur en attaquant des fonctionnaires élus, en persécutant des indigènes, en incendiant des foyers et en perpétrant des attentats contre la famille du président, a-t-il souligné.

Dans sa déclaration, Roussel a réitéré que le dirigeant bolivien a annoncé sa démission uniquement dans le but d’empêcher que le sang ne soit versé. Existait-il, d’ailleurs, une autre solution?

Le secrétaire national du PCF a tenu à souligner tous les changements que la venue d’Evo Morales au pouvoir a apportés à un pays marqué par les dictatures, les violations des droits de l’Homme, l’inflation, la corruption et le trafic de drogue, entre autres maux.

Roussel a conclu en demandant la fin de la violence en Bolivie et le respect de la vie et de la dignité pour tous ses habitants.

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