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Cortège funèbre lors de la journée de protestation au Liban

Beyrouth, 14 novembre (Prensa Latina) Des milliers de personnes ont accompagné les restes d’une personne abattue lors de manifestations antigouvernementales massives au Liban, qui sont apparemment plus violentes depuis l’intervention télévisée du président Michel Aoun.

Un communiqué de l’armée fait état aujourd’hui de la mort d’Alaa Abou Fakker, abattu devant sa famille par un militaire.

L’indignation et les condoléances de la population ont été exprimées dans tout le pays à la suite de sa mort mardi dernier.

Selon la note des commandants militaires, à la suite d’une altercation verbale et d’affrontements avec des soldats, l’un d’eux a tiré sur Fakker qui, avec sa femme et son fils, participait aux manifestations.

La scène du crime a été reproduite par une fresque d´artistes sur la place Al-Nour, dans la ville de Tripoli, dans le nord du pays.

Au cours de ce mercredi, les tensions se sont intensifiées avec l’entrée d’hommes armés dans les rues du nord de Beyrouth et l’un d’eux a y compris ouvert le feu sur les manifestants.

Des dizaines de personnes ont également bloqué la route principale dans la ville de Jal al-Dib, dans le nord du pays, où, suite à la tentative de rouvrir la route, des affrontements entre voisins et manifestants ont éclaté.

Les rapports ont fait état de la présence d’un groupe armé de couteaux et de bâtons qui ont attaqué les manifestants alors qu’un homme a ouvert le feu avec son fusil d’assaut sur le rassemblement.

L’agresseur n’a pas pu s’enfuir et les manifestants l’ont capturé et battu jusqu’à ce que les forces de sécurité interviennent.

Les protestations ont de nouveau été très vigoureuses, rejetant une intervention télévisée du président Michel Aoun, dont l’une des phrases, considérée comme offensante, a ravivé la vigueur de la protestation.

À cette occasion, les barrages routiers et l’occupation par l’armée de positions proches du Palais Présidentiel ont de nouveau été mis en place pour contenir des centaines de personnes qui rejetaient les déclarations d’Aoun.

L’un des gardiens, au nom du chef de l’État, aurait invité à une réunion immédiate avec le premier mandataire, mais les manifestants ont refusé l´invitation au motif qu’il n’était pas possible de choisir un petit groupe pour parler au nom de tous.

peo/tgj/arc

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