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Les États-Unis élargissent une fois de plus leur liste des entités cubaines interdites

Washington, 16 novembre (Prensa Latina) Le Département d’État nord-américain a annoncé hier l’élargissement de la liste des entités cubaines restreintes aux étasuniens, à laquelle viendront s’ajouter dès lundi prochain cinq autres installations hôtelières.

Cette liste a été dévoilée le 8 novembre 2017 dans le cadre des mesures prises par l’administration Donald Trump pour limiter davantage les échanges commerciaux avec l’île des Caraïbes et les voyages des étasuniens vers cette destination, et empêche les citoyens de ce pays de faire des transactions financières directes avec les entités et sous-entités qui y sont mentionnées.

Les nouvelles inclusions, qui prendront effet le 19 novembre, sont le Grand hôtel Bristol Kempinski, situé à La Havane, la capitale du pays caribéen, et Grand Aston Varadero Resort, situé dans la célèbre station thermale de Varadero, Matanzas.

Le Grand Aston Cayo Las Brujas Beach Resort y Spa, le Grand Muthu Imperial Hotel et le Grand Muthu Rainbow Hotel, tous trois situés dans l’archipel Jardines del Rey, sont également interdits aux voyageurs nord-américains.

L’extension de cette liste controversée contre la plus grande des Antilles est diffusée à la veille de la célébration par Cuba du 500e anniversaire de la fondation de La Havane, un événement autour duquel d’importantes activités ont été menées aux niveaux national et international.

Dans un communiqué diffusé hier après-midi, le secrétaire d’État nord-américain, Mike Pompeo, a indiqué que la date de cette nouvelle attaque contre l’île était précisément liée à cette commémoration.

Dans sa déclaration, Pompeo accuse les autorités de la nation voisine de défaillances dans leur gestion économique et de violations présumées des droits de l’Homme, tout en rappelant la solidarité de Cuba avec le Venezuela et le gouvernement constitutionnel de Nicolas Maduro.

Une fois de plus, le texte omet les graves dommages économiques causés à l’île par le blocus imposé par Washington il y a près de 60 ans, une politique condamnée une fois de plus ce mois-ci à l’ONU par l’écrasante majorité de la communauté internationale et considérée comme la principale violation des droits de l’Homme des cubains.

Depuis sa publication initiale fin de 2017, la liste de plus de 200 entités et sous-entités cubaines restreintes a été mise à jour à cinq autres occasions, dont celle de vendredi dernier.

Cuba a qualifié d’arbitraire cette liste composée d’une diversité de structures prétendument liées au secteur de la défense et de la sécurité nationale.

Elle comprend les ministères des Forces Armées et de l’Intérieur, la Police Nationale Révolutionnaire, mais surtout des entreprises, des sociétés anonymes, la Zone Spéciale de Développement du Mariel, des terminaux de conteneurs de Mariel et de La Havane, en plus d’un grand nombre d’hôtels.

Cette liste fait partie de la recrudescence du blocus, suite à la décision de Trump d’inverser le processus de rapprochement amorcé entre les deux pays sous la direction de son prédécesseur Barack Obama (2009-2017).

Peo/mv/mar

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