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Assange restera en prison à Londres jusqu’à son procès d’extradition

Londres, 18 novembre (Prensa Latina) La Cour de Justice de Westminster a réaffirmé aujourd’hui que le fondateur de Wikileaks, Julian Assange devra rester en prison jusqu’au procès de son extradition vers les États-Unis en février prochain.

Le tribunal londonien a tenu ce lundi une brève audience au cours de laquelle Assange a comparu par vidéoconférence depuis la prison de Belmarsh, où il est détenu depuis son arrestation en avril dernier au sein de l’ambassade de l’Équateur dans cette capitale.

Le journaliste australien n’a dû dire que son nom, car l’audience faisait partie des procédures établies pour la préparation d’une affaire d’extradition.

Assange peut bénéficier d’une libération conditionnelle depuis septembre dernier, après avoir purgé la moitié de sa peine de 50 semaines de prison imposée par la Cour pour violation d’une caution accordée en 2012, lorsque, au lieu de répondre à des accusations de délits sexuels présumés en Suède, il a demandé l´exil à la légation diplomatique équatorienne.

Cependant,  la juge Vanessa Baraitser exprime que son ‘passé d’évasion’ empêche le détenu d’attendre en liberté que la justice britannique se prononce fin février sur la demande d’extradition présentée par les États-Unis, où on souhaite le juger pour avoir divulgué sur le portail Wikileaks des milliers de documents secrets de la diplomatie et de l’armée étasuniennes.

Les 18 chefs d´accusations présentés jusqu´à maintenant contre le cyber-militant par le parquet des États-Unis peuvent atteindre une peine totale de 170 ans de prison.

D’après des informations diffusées sur les médias sociaux à partir d´un article publié par le quotidien numérique sud-africain Daily Maverick, la juge en chef de la Cour de Westminster, Emmna Arbuthnot, et son mari James, membre de la Chambre des Lords, ont des liens avec des sociétés britanniques militaires et de cyber-sécurité exposées par Wikileaks.

De l’avis des défenseurs d’Assange, ces relations présumées de la juge chargée de la procédure d’extradition pourraient entraîner un conflit d’intérêts.

L’équipe de la défense du journaliste australien affirme que la santé de son client est fortement détériorée après tant d’années d´enfermement, d’abord à l’ambassade de l’Équateur, puis à la prison de Belmarsh, où il reste isolé jusqu’à 22 heures par jour.

Ils se sont également plaints ce lundi du fait qu’Assange ne dispose pas d’un ordinateur adéquat pour préparer sa défense.

Peo/mem/nm/gdc

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