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Les Nations unies appellent à surmonter la crise en Colombie par le dialogue

Bogota, 28 novembre (Prensa Latina) L’Organisation des Nations Unies a exhorté hier l’État et la société de la Colombie à examiner, par le dialogue, les propositions et initiatives qui contribueront à surmonter la situation actuelle.

L’Organisation des Nations Unies en Colombie continue de suivre de près les événements dans ce pays à l’occasion de l’ « arrêt national » qui a commencé le 21 novembre dernier, comme l’a indiqué le secrétaire général António Guterres dans un communiqué.

Il a également reconnu ‘l’esprit majoritairement pacifique qui a caractérisé les marches’.

L’ONU a noté avec une vive préoccupation certains actes de violence, dans le cadre des manifestations, qui ont fait de nombreux blessés parmi les civils et les membres de la force publique, et qui ont récemment coûté la vie à un jeune étudiant.

Il a donc encouragé l’État et la société à examiner, par le dialogue, les propositions et initiatives susceptibles de contribuer à surmonter la situation actuelle.

L’ONU est convaincue que la Colombie continuera de montrer que le dialogue et la concertation sont la voie à suivre pour régler les conflits et les différends, a-t-il conclu.

Depuis l´ « arrêt national » massif du 21 novembre dernier, des manifestations se succèdent dans ce pays où les personnes réclament des politiques efficaces dans des domaines tels que l’éducation, la santé et l’environnement.

Bien que la plupart des actions se déroulent de manière pacifique, il y a eu dans certains cas des heurts entre les manifestants et l’Escadron mobile antiémeute (Esmad)sur lequel pleuvent les questionnements car plusieurs voix critiquent ce qu’ils considèrent comme un usage excessif de la force.

Dans ce contexte, le Comité National de Paro (d´arrêt) a décidé de renforcer les manifestations dans le pays, exigeant la dissolution de l’Esmad, l’épuration de la police et l’annulation de la réforme fiscale impulsée par le gouvernement, considérant qu’elle porte atteinte aux intérêts des Colombiens.

Le Comité a également convenu de maintenir la mobilisation des citoyens, de soutenir les actions de protestation de manière pacifique et de tenir des assemblées syndicales, communales, populaires et de quartier ce week-end dans tout le pays, de manière à pouvoir coordonner la mobilisation sociale.

Dans les pétitions qu’il a adressées à la Présidence de la République, il a demandé que le Gouvernement ne poursuive aucun processus de privatisation ou de cession de biens de l’État, indépendamment de sa participation au capital.

En outre, il a demandé que le pouvoir exécutif aborde avec le mouvement citoyenDefendemos la Paz (Nous défendons la Paix) le processus de mise en œuvre de l’Accord de Paix signé en 2016 entre l’État et l’ex-guérilla des FARC-EP.

C’est dans ce contexte que le président Ivan Duque a commencé, avec les maires et les gouverneurs élus de tout le pays, ce qu’il a appelé une grande conversation nationale.

Des réunions ont également eu lieu avec la Commission Nationale de Concertation sur le Travail et des échanges avec différents secteurs sociaux, tandis que le Comité National de l´arrêt insiste sur un dialogue direct avec le chef de l’État.

peo/acl/mfb/cvl

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