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Lula : la bataille juridique et politique continue pour prouver mon innocence

Brasilia, 28 novembre (Prensa Latina) L’ancien président brésilien LuizInácio Lula da Silva, qui a été libéré le 8 novembre dernier après avoir purgé 580 jours de prison, a déclaré que sa stratégie aujourd’hui était de poursuivre la bataille juridique et politique pour prouver son innocence.

Je dois prouver que tous les procès contre moi sont des mensonges, des inventions des médias, du Ministère Public et du juge (Sérgio) Moro’, a déclaré Lula au journal El País-Brasil.

C’est une question d’honneur pour moi de prouver à 210 millions de Brésiliens que mes accusateurs sont des menteurs, a-t-il ajouté.

Il a souligné qu’il voulait aussi aider à reconstruire le Parti des Travailleurs (PT) et le préparer à participer aux élections municipales de 2020 et à la présidentielle en 2022.

Selon la publication, l’ancien dirigeant ouvrier a accordé l’entretien en attendant le jugement de son appel devant le Tribunal Régional Fédéral de la quatrième région (TRF-4), au siège du PT, à São Paulo.

Le TRF a refusé ce mercredi la demande d’annulation du jugement en première instance de l’ancien syndicaliste dans l’affaire connu comme d´Atibaia.

João Pedro Gebran Neto, rapporteur de l’opération Lava Jato au TRF-4, a voté pour porter la peine à 17 ans, un mois et 10 jours. Les juges LeandroPaulsen et Eduardo Thompson Flores Luz ont pleinement souscrit au vote.

Pour les trois juges, Lula a bénéficié des travaux d’environ 235 mille dollars que les constructeurs Odebrecht et OAS ont faits dans une ferme à Atibaia, à Sao Paulo, en échange de faveurs aux entreprises sous contrat avec l´entreprise d´ÉtatPetrobras.

Cependant, ce verdict n’affectera pas la situation actuelle de liberté de l’ancien mandataire. Selon l’avocat Cristiano Zanin, qui fait partie de sa défense, il fera appel de cette décision, estimant que le jugement du TRF-4 est incompatible avec ce que dit la Cour Suprême Fédérale sur l’ordre des réquisitions finales dans les affaires.

Sur les préoccupations du gouvernement concernant des manifestations dans la région et d’éventuelles protestations au Brésil, Lula a répondu qu´elles n´avaient pas lieu parce que « récemment (Jair) Bolsonaro a été élu président de la République (1erjanvier 2019), c’est-à-dire que cela ne fait pas encore un an qu´il est en poste ».

Dans la première année du gouvernement, les gens s’attendent à ce que quelque chose de bon puisse arriver. Mais que se passe-t-il en ce moment ? Si le problème du chômage s’aggrave, la baisse des revenus (…) Il y a de nombreuses personnesqui vivent avec peu d’argent et le gouvernement ne parle pas de politique de développement. Cela crée de l’insatisfaction,a-t-il exprimé.

Dans la mesure où cette insatisfaction s’est accumulée, elle commencera certainement à se manifester au Brésil. Et le gouvernement doit comprendre que ça fait partie de la démocratie, a-t-il souligné.

Lula a déclaré ne pas savoir pourquoi  le gouvernement de Bolsonaroa peur de voir le people dans la rue.

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