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Refus d’ingérence de l’OEA dans les élections de la Dominique

Roseau, 28 novembre (Prensa Latina) Des leaders d’Amérique Latine et des Caraïbes rejettent aujourd’hui la persistance de l’Organisation des États Américains (OEA) et de l’opposition à boycotter les élections générales de la Dominique.

Selon le premier ministre de Saint-Vincent-et-les Grenadines, Ralph Goncalves, l’OEA et son secrétaire général, Luis Almagro, sont les ennemis des forces démocratiques et progressistes du continent, comme en témoignent les déclarations d’ingérence sur le Venezuela, Cuba et récemment la Bolivie.

L’opposition tente de semer la confusion, la peur et le chaos en Dominique avant la nomination des candidats, afin de créer le désordre et une situation d’urgence.

Si quelqu’un pense que les élections sont conduites de manière inconstitutionnelle, alors il va au tribunal et il est possible qu’elles ne soient pas prises en compte parce que ces élections sont bien organisées, a-t-il souligné.

L’attitude d’Almagro de soutenir l’appel de l’opposant Lennox Linton à une réforme électorale avant le 6 décembre prochain a suscité le rejet immédiat du premier ministre de la Dominique, Roosevelt Skerrit, et de la communauté des Caraïbes.

Skerrit a déclaré qu’il n’inviterait pas l’organisation interaméricaine aux prochaines élections pour tenter de délégitimer les élections, comme cela s’est passé il y a quelques jours en Bolivie.

De même, l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP) a qualifié d’intolérable acte d’ingérence dans les affaires intérieures de la Dominique l’action de l’OEA, qui dépasse le cadre de l’exercice de ses fonctions.

L´ALBA-TCP a réaffirmé son soutien au Communiqué de la Communauté des Caraïbes (Caricom) du 19 février, par lequel les pays membres se sont déclarés préoccupés par les déclarations d’Almagro contre le Gouvernement de la Dominique.

De même, Gaston Browne, président de l’Organisation des États des Caraïbes Orientales et Premier Ministre d’Antigua-et-Barbuda, s’est interrogé sur la faisabilité de la réforme électorale dans la nation, quelques semaines seulement avant les élections générales.

Browne a précisé qu’il n’y avait pas de crise constitutionnelle à la Dominique et qu’il n’était pas possible de repousser les élections au-delà du 6 décembre, car un conflit pourrait surgir si elles étaient reportées de cinq ans.

Le parti unifié des travailleurs, dirigé par Lennox Linton, et celui de la Liberté actuellement au pouvoir, de Roosevelt Skerrit, se présentent avec le plus grand nombre de candidats pour les 21 sièges à pourvoir lors des élections du 6 décembre à la Dominique.

peo/agp/Yma

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