vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

La directrice de Russia Today rejette l’apartheid politique de l’Occident

Moscou, 18 décembre (Prensa Latina) La directrice de la chaîne de télévision RussiaToday (RT), Margarita Simonian, a rejeté hier l’apartheid médiatique que prétend imposer l’Europe à la Russie, en parlant de la nécessité de n’accréditer que des représentants de la ‘presse libre’.

Commentant la suggestion du centre d’analyse « Valeurs européennes » de refuser l’accréditation et l’accès aux conférences de presse en Europe à certains médias russes, y compris RT et l’agence Sputnik, Simonian a répondu avec ironie.

Celle qui est également la directrice principale du conglomérat de médias RossiaSevodnia a rappelé qu’en 2017, ‘Valeurs européennes’, qui reçoit à Prague un financement du gouvernement britannique et de l’ambassade étasunienne, a qualifié les personnes visionnant des programmes de RT d´idiots utiles.

« Après ce commentaire, rien n´a changé concernant l’audience de nos émissions. Tu fais quelque chose de stupide, ça ne sert à rien, alors tu le fait à nouveau », a ironisé Simonian en anglais, en se référant au centre précité créé en 2005 pour la prétendue défense de la démocratie libérale.

Il y a deux ans, ‘Valeurs européennes’ a publié une liste de 2327 politiciens, diplomates et militaires qui ont été invités à un moment donné aux programmes de RT, souligne l’agence RIA Novosti.

Parmi les invités figuraient le premier ministre britannique actuel, Boris Johnson, le président nord-américain Donald Trump, et le sénateur étasunien décédé John McCain.

RT et Sputnik se sont plaints à plusieurs reprises, notamment dans le cas de leurs filiales aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France, où ils ont gagné une audience visible, des tentatives visant à limiter leur travail sous prétexte qu’ils se dédient à de la propagande du gouvernement russe.

La British Public BroadcastingCompany (BBC), par exemple, a demandé durant un temps au gouvernement britannique de prendre des mesures pour réduire l’influence de RT sur l´audience de ce pays européen.

Aux États-Unis, une étude récente des médias nord-américains a montré un résultat surprenant parmi les militaires, après que près de 40 pour cent aient considéré la Russie plutôt comme un allié de leur pays.

Ce résultat a été enregistré malgré la campagne permanente contre tout ce qui pourrait être positif à l’égard de la Russie dans les médias étasuniens, tant privés que financés par le gouvernement.

peo/agp/to

EN CONTINU
notes connexes