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Les mensonges sur les attaques chimiques en Syrie

Par Pedro Garcia Hernandez

Damas, 18 décembre (Prensa Latina) De nouvelles révélations publiques confirment les mensonges élaborés depuis l’Occident et la région concernant des attaques chimiques présumées que des groupes terroristes mettent en scène pour accuser l’armée syrienne et encourager davantage l’intervention étrangère.

Des chaînes nord-américaines telles que CNN avancent, sans aucune preuve ou évidences, plus de 200 actions impliquant des substances toxiques sur le territoire syrien, en particulier dans les localités de la Gouta orientale autour de Damas et de Khan Sheikhun, au sud de la province d’Idleb, entre 2013 et 2018.

Les dernières révélations sur des sites Web tels que Wikileaks ou le non-impartial ou pro-Syrien, comme le quotidien britannique Daily Mail, montrent que les rapports successifs de l’Organisation pour l´Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) sur ces événements sont contradictoires, ont subi des changements et ont fait appel à des versions manipulées.

Aucun échantillon prélevé sur le site des faits susmentionnés ne prouve l’utilisation de gaz sarin ou de chlore, ou l’association de ces produits hautement toxiques, pour créer des symptômes d’asphyxie ou de décès, mais seules des quantités de deuxième élément chimique en ‘quantités que vous pouvez trouver dans n’importe quelle maison’ ont été trouvées.

D’après les informations communiquées, ces allégations ont été exposées dans un premier rapport actuellement modifié et manipulé, selon un expert de haut niveau de l’OIAC, dont le nom n’est pas révélé mais qui reçoit le surnom de Voldemart.

Une autre altération du rapport initial est que les données d’au moins 20 spécialistes de l’OIAC qui ont contesté le mauvais traitement des preuves supposées obtenues et l’argumentation initiale, ont précisé les allégations et corroborent la position de la Syrie et de la Russie sur les travaux de cette institution des Nations Unies.

Un exemple en est que les dénommés Casques blancs, au service des organisations terroristes, ont fourni des informations selon lesquelles les victimes, dans le cas de la Gouta orientale, se sont rendues à l’hôpital régional de Duma, dans cette zone, mais les responsables de la santé du centre ont nié avec insistance avoir traité des personnes présentant des symptômes d’intoxication chimique.

Plus d’une fois, et au cours des presque neuf années de guerre imposée à cette nation du Levant, le Gouvernement syrien a demandé à l’OIAC de visiter les sites qui auraient été touchés par des attaques chimiques, mais ces inspections n’ont jamais été menées de manière impartiale et non politisée.

La Russie, par l’intermédiaire de son Ministère des Affaires Étrangères, a indiqué dans le même temps que les rapports susmentionnés étaient une série continue de fausses informations sur l’utilisation du chlore et d’autres agents chimiques par les forces gouvernementales.

Puis d’autres agences comme Anna News ou Al Masdar ont indiqué que chaque action présumée de ce type se produit lorsque l’armée syrienne maintient l’offensive, reconquit des positions et réduit les organisations terroristes à des zones de la province d’Idleb, dernier bastion qu’elles détiennent en Syrie.

Par ailleurs, le groupe dit ‘humanitaire’ des Casques Blancs est la principale force utilisée par la junte pour la libération du Levant, autrefois Front el-Nosra, pour mettre en scène les provocations à cet égard, dont certains membres, sous condition d’anonymat, ont exposé les contrevérités de ces actions à l’agence Sputnik

Les Casques blancs, fondés en 2013 en Turquie à Istanbul par James Le Mesurier, mort récemment de manière étrange, continuent des préparatifs en vue de l’exécution d’événements similaires dans des régions du sud d’Idleb, avec la collaboration d’experts étrangers et l’appui technique de caméras et de personnel qui recrute et paye des acteurs pour ces scènes.

WikiLeaks, dans les dernières informations sur la question, a noté que la plupart des auteurs des rapports de l’OIAC ‘n’ont  jamais été en Syrie’ et a ajouté que même le directeur général de l’OIAC, Fernando Aruias, a exprimé son désaccord sur les documents qui ont été publiés à ce sujet.

Au milieu de la guerre médiatique et la désinformation contre la Syrie, aucun média occidental, ou de certains pays du Moyen-Orient, n’évoque les preuves récentes ; ils gardent le silence ou considèrent simplement comme un fait une réalité jamais démontrée.

peo/agp/pgh

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