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Plaintes pour violations des droits de l’Homme lors de manifestations en Colombie

Bogota, 18 décembre (Prensa Latina) Maria José Pizarro, deuxième vice-présidente de la Chambre des Représentants de Colombie, a dénoncé les violations des droits de l’Homme qui persistent aujourd’hui contre des personnes participant aux manifestations contre le gouvernement.

Des membres des forces de l’ordre continuent de faire preuve d´attitudes arbitraires qui ne correspondent pas aux procédés légaux. Ils menacent les manifestants qui exercent leur droit de manifester librement, a-t-ilmanifesté.

Intervenant lors d’une séance de la Chambre des Représentants, Pizarro a demandé au Bureau du Défenseur du Peuple et au Bureau du Procureur Général de suivre de près les affaires en cours.

En outre, par le biais de son compte Twitter, il a indiqué que les arrestations arbitraires, la stigmatisation et la violence par l’Escadron Mobile Antiémeute (Esmad) se poursuivaient.

Nous apprenons que le jeune homme (Cristian Rodriguez), qui a été agressé par l’Esmadau visage, n’a pas pu sauver son œil. Ni pardon, ni oubli pour l’Esmad Tueur ! a exprimé de son côté l’Union Nationale des Étudiants de l’Enseignement Supérieur en référence aux événements du 16 décembre dernier lors d’une manifestation à l’Université Nationale.

Depuis près d’un mois, des mobilisations, pour la plupart pacifiques, se succèdent en Colombie contre les politiques du gouvernement, contre la violence et pour la paix.

Au cours des jours de protestation qui se sont écoulés depuis le blocus national massif du 21 novembre dernier, plusieurs voix s’accordent pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme des violations des droits de l’Homme.

À cet égard, la Centrale Unitaire des Travailleurs (CUT), l’un des plus importants syndicats de Colombie, a signalé ce qu’elle a qualifié d’abus contre des manifestants s´opposant aux politiques gouvernementales. « La CUT dénonce auprès de la communauté nationale et internationale les exactions dont sont victimes les participants au blocus national de la part de la police et de l’Esmad », a déclaré l´organisation.

À cet égard, elle a précisé dans un communiqué que les procédures légales d’arrestation n’avaient pas été respectées.

Pendant ce temps, après plus de trois semaines de mobilisations, les réunions entre le Comité de blocus et le gouvernement n’ont toujours pas abouti à un accord.

Dans la lettre de pétitions remise à la Présidence de la République, le Comité a demandé la dissolution de l’Esmad, sur lequel pleuvent les critiques.

peo/mem/mfb

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