dimanche 6 octobre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Trump exprime son soutien à la présidente de facto de la Bolivie

Washington, 18 décembre (Prensa Latina) Le président étasunien Donald Trump a exprimé hier son soutien à la présidente de facto de la Bolivie, Jeanine Áñez, plus d’un mois après un coup d’État que Washington refuse de reconnaître comme tel.

Nous soutenons Jeanine Áñez en Bolivie alors qu’elle s’efforce d’assurer une transition démocratique pacifique grâce à des élections libres, a déclaré sur Twitter le dirigeant républicain, dont le pays a été accusé par plusieurs voix d’être complice des événements survenus dans la nation sud-américaine.

Nous dénonçons les violences en cours et ceux qui les provoquent tant en Bolivie que depuis plus loin. Les États-Unis soutiennent les peuples de la région pour la paix et la démocratie !, a ajouté Trump, dont le gouvernement n’a pas condamné la répression et les violations des droits de l’Homme dont le gouvernement de facto a été accusé dans ce pays.

Le discours du chef de la Maison Blanche fait suite au soutien, le 9 décembre dernier, du secrétaire d’État nord-américain Mike Pompeo au rapport final controversé et critiqué de l’Organisation des États Américains (OEA) sur l’élection présidentielle en Bolivie.

Dans un communiqué publié ce jour-là, le chef de la diplomatie étasunienne a salué le travail de la mission d’audit électoral de l´organisme, qu’il a qualifiée de professionnelle, bien que diverses sources aient qualifié ce travail de partial et manipulé.

L’administration Trump qui, dès le début, a soutenu les accusations de l’OEA concernant des irrégularités présumées lors des élections du 20 octobre dernier, lors desquelles l’ancien président Evo Morales a été réélu au premier tour, a répété les termes de l’organisation régionale selon lesquels qu’il y avait eu des ‘actions délibérées et malveillantes’ pour manipuler les élections.

L’organisme régional a commencé à parler en ces termes depuis le 21 octobre, mais n’a publié son rapport final sur la question que plus de 40 jours après les élections.

Ni Pompeo à l’époque, ni Trump maintenant, n’ont souligné le fait que des experts et des centres d’études nord-américains et d’autres nations ont condamné le travail de l’OEA et son manque d’objectivité, ni mentionné que certains législateurs étasuniens ont également critiqué la position de Washington sur la question.

Le mois dernier, 14 députés démocrates ont envoyé à Pompeo une lettre dans laquelle ils se sont déclarés préoccupés par le fait que les déclarations et les actions de hauts fonctionnaires étasuniens « contribuent à l’aggravation d’une crise politique et des droits de l’Homme en Bolivie », où le coup d’État contre Morales a été concrété le 10 novembre.

Les signataires de la lettre ont qualifié de violation constitutionnelle le fait qu’Áñez se proclame présidente du pays sud-américain, sans le quorum requis, tout en dénonçant les attaques et les menaces contre des sympathisants de Morales et la répression des manifestations dans le pays.

peo/mv/mar

EN CONTINU
notes connexes