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Le régime d’exception en Bolivie se rapproche du terrorisme d’État

La Paz, 23 décembre (Prensa Latina) La Bolivie vit sous un régime d’exception qui se rapproche dangereusement du terrorisme d’État, a aujourd’hui dénoncé un article publié sur le site numérique Primera Linea.

Sous le titre Intervention imminente à l’ambassade du Mexique, le texte avertit qu’au cours des prochaines heures un groupe de travail policier du Ministère de Gouvernement, composé de 150 policiers et civils, pourrait violer le siège diplomatique dans le but d’arrêter les anciens ministres du gouvernement d’Evo Morales qui s’y trouvent.

Dans les dernières heures -a ajouté le matériel- il y a eu des mouvements inhabituels de véhicules et de patrouilles de police autour du site et les points de surveillance ont été renforcés.

La résidence mexicaine est maintenue en état de siège 24 heures sur 24, empêchant même les voisins de se déplacer, de recevoir des visites, d’avoir accès à des radiotaxis, a signalé Primera Linea.

En cas d’intervention dans l’immeuble, considéré comme le territoire souverain et inviolable de l’État mexicain, nous serions confrontés à l’un des événements les plus funestes de l’histoire des relations internationales de l’Amérique Latine et du monde, a alerté l’article qui circule en outre sur les réseaux sociaux.

La plainte insiste sur le fait que ni lors des dictatures les plus sanglantes de Jorge Videla (Argentine, 1976-1981), Augusto Pinochet (Chili, 1973-1990), Alfredo Stroessner (Paraguay, 1954-1989) ou Hugo Bánzer (Bolivie, 1971-1978) il s’est produit un fait de telles conséquences.

‘De même, l’ambassadrice du Mexique est constamment surveillée et persécutée, situation qui mérite d’être condamnée non seulement par son gouvernement mais aussi par la communauté internationale’, ajoute le média.

La police et les services de renseignements ont intensifié leurs efforts de contrôle et de harcèlement en installant des appareils électroniques et en utilisant des drones qui survolent la résidence.

Ce sont des indicateurs des violations les plus flagrantes des droits de l’Homme qui portent atteinte à la dignité de ceux qui considèrent que la Bolivie vit en démocratie, est-il assuré dans cet article.

Après le coup d’État qui a contraint Evo Morales à démissionner le 10 novembre dernier, une persécution politique a été déclenchée contre lui, tous membres de son cabinet, ainsi que les partisans du Mouvement Vers le Socialisme (MAS).

Evo Morales est actuellement réfugié politique en Argentine, mais certains de ses ministres, dont Juan Ramón Quintana (de la Présidence) et Wilma Alanoca (de la Culture) restent au sein de la représentation mexicaine en attendant les sauf-conduits pour quitter le pays, ce que le gouvernement de facto se refuse à octroyer présent.

peo/mv/dfm

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