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Augmentation de la présence militaire et policière dans les rues de Bolivie

La Paz, 16 janvier (Prensa Latina) Des policiers et des membres des Forces Armées augmentent désormais leur présence dans les rues dans le but d’effectuer conjointement une ‘patrouille préventive’.

Cette augmentation des effectifs militaires et de police intervient à l’approche de la Journée de l’État plurinational, le 22 janvier, qui représente également la consolidation de la naissance de la Révolution Démocratique et Culturelle de la Bolivie, mouvement instauré par le gouvernement d’Evo Morales.

Ce jour-là, de nombreux partisans du leader indigène ont appelé à une mobilisation contre le gouvernement putschiste dirigé par la présidente autoproclamée Jeanine Áñez, dont le mandat doit, par la loi, prendre fin ce même jour.

Toutefois, le Tribunal Constitutionnel Plurinational (TCP) a adopté hier un projet de loi visant à étendre le terme du mandat d’Áñez, et qui est actuellement examiné par le Parlement.

La Tribunal a également accepté de prolonger le mandat des sénateurs et des députés, qui devaient également prendre fin le mercredi 22 janvier prochain.

Selon le commandant de la police de La Paz, William Cordero, cité par le quotidien La Razón, l’opération fait partie de ‘travaux préventifs, comme nous l’avons fait pendant tout ce temps avec les groupes spéciaux’ au siège du gouvernement, ‘afin de prévenir et de pouvoir avoir la paix dont nous avons besoin pour notre société’.

Toutefois, il y a quelques jours, la police bolivienne a instruit l’utilisation d’armes létales et non létales contre des manifestations d’opposition au gouvernement de facto, une mesure qui s’ajoute aux méthodes répressives contestées par les organismes de défense des droits de l´Homme.

La mesure répond, selon diverses sources, à l’annonce, le 5 janvier, d’Andronico Rodrîguez, vice-président des six fédérations de producteurs de coca du département de Cochabamba, de relancer depuis le Mouvement Vers le Socialisme (MAS) la lutte contre le putschisme et le fascisme le 22 janvier prochain.

Par ailleurs, l’utilisation d’armes létales contre des manifestants opposés au régime putschiste est condamnée par les victimes qui, à ce jour, n’ont pas trouvé justice par le gouvernement de facto.

Plus d’une trentaine de personnes ont été tuées, près de 800 ont été blessées et 1500 ont été arrêtées, des faits attestés comme des violations des droits de l’Homme par la mission d’observation du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme déployée dans ce pays.

La mission a conclu que les violences survenues lors des manifestations à la suite du coup d’État contre le président Evo Morales, le 10 novembre dernier, pourraient constituer de graves violations des droits de l’Homme.

Par ailleurs, de nombreux internautes dénoncent aujourd’hui sur les réseaux sociaux que la présidente putschiste de Bolivie, Jeanine Áñez, envoie actuellement des militaires et des paramilitaires pour entrer de force dans les tropiques de Cochabamba.

Le régime d’Añez militarise le tropique de Cochabamba, des chars et des camions remplis de soldats entrent sur les lieux. L´angoisse et la peur règnent, a écrit sur son compte Twitter l’utilisateur appelé la Résistance Bolivienne.

Des images et des vidéos montrent sur ce réseau la présence d’un puissant dispositif qui comprend notamment des hélicoptères.

peo/rgh/otf

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