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Des secteurs de l’opposition vénézuélienne misent sur la table de dialogue

Caracas, 16 janvier (Prensa Latina) En opposition à l’extrême droite menée par Juan Guaidó, Timoteo Zambrano, également député d’opposition, a réaffirmé aujourd’hui que la table du dialogue national est l’instance idéale pour résoudre les divergences politiques au Venezuela.

Dans des déclarations accordées à la chaîne Globovisión, le député à l’Assemblée Nationale (AN) a rejeté la violence comme méthode de confrontation entre les parties.

‘Les divergences doivent être réglées par le dialogue et non par la violence. Cette question est toujours présente au sein de la table de dialogue (…) La violence est le pire ennemi du dialogue’, a souligné Zambrano.

Il a reconnu que le Gouvernement avait insisté sur le dialogue pour parvenir à des accords et que ‘le président Nicolas Maduro, a exhorté la table à œuvrer dans ce sens, à la recherche du dialogue pour tenter de résoudre le conflit entre les parties’.

Le Gouvernement, le Parti socialiste uni du Venezuela et le groupe parlementaire du Bloc de la patrie se sont exprimés à plusieurs reprises dans le même sens, tandis que le secteur de l’extrême droite continue de promouvoir des actions violentes.

De même, la recherche de la paix et de la stabilité dans le pays grâce à un accord consensuel et le retour du Parlement à l’institutionnalisation est une demande du peuple vénézuélien.

D´autre part, le député José Brito de l’Assemblée Nationale a contesté aujourd’hui les bases démocratiques de son parti Primero Justicia (La Justice d´Abord, parti d´opposition d´extrême droite).

Dans des déclarations devant la Cour Suprême de Justice, où il s’est rendu pour demander un processus électoral interne dans cette organisation politique de l’opposition, le député

a en outre demandé le rétablissement de ses garanties en tant que militant de cette organisation, dont il a été expulsé.

Il a souligné que « Primero Justicia ne peut pas parler de démocratie sans démocratie, il n’y a jamais eu de processus électoral ».

Il a également déclaré qu’il rejetait la violence au sein de l’Assemblée Nationale, inhabilitée depuis 2016, où les forces d’opposition se sont livrées ces derniers jours à plusieurs affrontements hostiles dans une lutte pour le pouvoir.

Brito a rappelé que son expulsion de ce parti politique avait violé son droit à la défense.

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