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Cuba rejette les diffamations contre la collaboration médicale en Bolivie

La Havane, 23 janvier (Prensa Latina) Le chancelier de Cuba, Bruno Rodriguez, a répondu hier à la présidente de facto de la Bolivie, Jeanine Áñez, qui a tenté de discréditer la collaboration médicale offerte par l’île à ce pays sous la présidence d’Evo Morales.

Sur son compte Twitter, le chef de la diplomatie cubaine a qualifié de vulgaires mensonges de la putschiste autoproclamée de Bolivie qui, dans un autre exemple de sa servilité envers les États-Unis, a attaqué l’accord de coopération bilatérale en matière de santé, dans un discours critiquant la gestion de Morales.

Rodriguez a exhorté Añéz à expliquer au peuple de ce pays qu’après le retour à Cuba des collaborateurs, suite aux violences dont ils ont été l’objet, plus de 454 440 consultations médicales n´ont pas été réalisées.

Il a également affirmé que les deux mois d’absence des médecins cubains dans cette nation andine et amazonienne se traduisent par près de mille femmes qui n’ont pas bénéficié d’une assistance spécialisée lors de leur accouchement et cinq mille interventions chirurgicales, ainsi que plus de deux mille 700 chirurgies ophtalmologiques, qui n’ont pas été effectuées.

Ce ne sont pas que des chiffres, ce sont des êtres humains, a souligné Rodriguez.

Áñez a adressé hier son message au pays, où elle a attaqué l’administration précédente, à laquelle, paradoxalement, elle a imputé la responsabilité de la violence qui s’est déchaînée dans ce pays, et s’est interrogé sur la légalité et la transparence de l’accord de partenariat en matière de santé conclu avec Cuba.

Entre-temps, des partisans du Mouvement Vers le Socialisme ont organisé de nombreuses manifestations à Cochabamba et El Alto pour célébrer les 14 ans de la révolution démocratique et culturelle de l’État Plurinational de Bolivie.

Ces mobilisations ont soutenu l’appel lancé par l’ancien mandataire, Evo Morales, depuis Twitter, pour encourager les Boliviens à restaurer le fil constitutionnel brisé par l’actuel gouvernement de facto.

peo/jha/evm

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