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Condamnation de la suspension des relations diplomatiques entre la Bolivie et Cuba

Buenos Aires, 24 janvier (Prensa Latina) Depuis l´Argentine, où il est réfugié, l’ancien président Evo Morales a condamné aujourd’hui la suspension des relations diplomatiques du gouvernement putschiste de Bolivie avec Cuba, annoncée par le ministre de la Présidence par intérim Yerko Núñez.

‘Nous condamnons fermement la suspension des relations du gouvernement de facto d’Áñez avec la République sœur de Cuba et la détérioration permanente de l’image internationale de l’État Plurinational de Bolivie en matière de respect de la libre autodétermination, de la souveraineté et la diplomatie des peuples’, a écrit le leader indigène sur son compte Twitter.

Ce matin, lors d’une conférence de presse, Nuñez a déclaré qu’une telle décision répondait aux prétendues « offenses » du ministre cubain des Affaires Étrangères, Bruno Rodriguez.

Le gouvernement de facto dirigé par la présidente autoproclamée Jeanine Áñez attaque Cuba, notamment le personnel de santé qui travaillait dans ce pays, depuis l´usurpation du pouvoir dans le contexte du coup d’État contre Evo Morales.

Bien que les médecins cubains soient retournés dans leur pays, les autorités putschistes continuent de s’en prendre à leur travail solidaire, qui bénéficiait à des centaines de milliers de familles boliviennes, surtout humbles, comme l’a fait Áñez ce 22 janvier à l’occasion de la célébration de la fondation de l’État Plurinational.

« Vulgaires mensonges de la putschiste autoproclamée en Bolivie. Un autre exemple de sa servilité aux États-Unis. Elle devrait expliquer au peuple qu’après le retour à Cuba de collaborateurs de la santé, en raison de la violence dont ils ont été l’objet, plus de 454 440 soins médicaux n´ont pu être réalisés », a écrit hier le chancelier cubain sur son compte Twitter.

Il a ajouté que « Deux mois sans brigade médicale cubaine en Bolivie se traduit par près de 1000 femmes qui n’ont pas bénéficié d’une assistance spécialisée lors de leurs accouchements et 5000 interventions chirurgicales et  2700 chirurgies ophtalmologiques qui n’ont pas été effectuées. Ce ne sont pas que des chiffres, ce sont des êtres humains ».

Pendant ce temps, de nombreux Boliviens, des familles entières, réclament la présence de médecins, parce qu’à ce jour le régime putschiste n’a pas la capacité d´offrir les services suspendus depuis le départ de la brigade médicale cubaine du pays andin et amazonien.

Le 16 novembre dernier, les 200 premiers médecins cubains en service en Bolivie sont partis de la ville de Santa Cruz.

Après le coup d’État du 10 novembre dernier dans la nation sud-américaine contre le gouvernement d’Evo Morales, des attaques contre le personnel de santé cubain, qui s’occupait de la population la plus démunie en vertu d’accords entre les deux pays, ont débuté.

La brigade médicale cubaine a passé 13 ans à divers endroits de la géographie bolivienne où elle a sauvé des centaines de milliers de vies et rendu ou amélioré la vue à environ 700 mille personnes.

Cette coopération était le fruit de l’accord signé en 2005 par le président de l’époque, Evo Morales, et le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, qui comprenait, outre l’envoi de contingents médicaux, l’octroi d’environ 5000 bourses à des jeunes Boliviens pour étudier la médecine dans la plus grande des Antilles.

L’impulsion donnée au programme d’ophtalmologie Misión Milagro (Mission Miracle) est un autre résultat de cette collaboration dans le domaine de la santé.

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