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La suspension des relations diplomatiques de la Bolivie avec Cuba précédée de contacts avec les États-Unis

La Paz, 24 janvier (Prensa Latina) La décision du gouvernement de facto de la Bolivie de suspendre ses relations diplomatiques avec Cuba a été précédée de contacts officiels avec les États-Unis, tant dans ce pays qu’à La Paz.

Cette mesure a été annoncée aujourd’hui par le ministre de la Présidence, Yerko Nunez, en l’absence de la chancelière bolivienne Karen Longaric, qui est en visite officielle aux États-Unis, et deux jours après la présence à La Paz du Sous-Secrétaire d’État nord-américain aux Affaires Politiques, David Hale.

Des experts consultés ont noté que ‘Cuba étant une sorte d’obsession du gouvernement de Donal Trump et faisant l’objet d’une politique hostile de Washington’, il serait cohérent que dans ces contacts la partie américaine ait encouragé le régime à se joindre à cette politique.

Hale a rencontré la présidente de facto, Jeanine Áñez, et l´unique information officielle donnée est qu’ils avaient parlé des relations bilatérales et de l’accréditation d’un nouvel ambassadeur des États-Unis et du soutien de Washington à la présidente autoproclamée.

Le diplomate étasunien a annoncé que son gouvernement avait décidé d’envoyer un nouvel ambassadeur en Bolivie, ce que le régime recherche depuis son installation, au point que l’une de ses premières décisions a été d´en accréditer un à Washington, après plusieurs années lors desquelles les relations étaient maintenues à un bas niveau, en raison du rejet de l’ancien Président Evo Morales de l’ingérence nord-américaine.

Pour sa part, la chancelière Longaric a rencontré hier aux États-Unis le sous-secrétaire d’État nord-américain Nathan A. Sales, pour discuter de la coopération, du trafic de drogue et de la lutte contre le terrorisme, selon la version officielle de la rencontre.

La ministre a également dialogué avec le secrétaire général de l’Organisation des États Américains (OEA), Luis Almagro, instrument de la politique anticubaine de Washington, et lui a offert son soutien pour sa réélection à ce poste, tout comme les États-Unis.

Lundi dernier, la chancelière a rencontré le secrétaire d’État étasunien Mike Pompeo, un des faucons de la politique étrangère de la Maison Blanche, qui a exprimé à la visiteuse un grand intérêt à renforcer les relations bilatérales.

peo/oda/mrs

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