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Assange peut vivre avec d’autres détenus au sein de la prison londonienne

Londres, 27 janvier (Prensa Latina) Wikileaks a attribué samedi à la pression des avocats et des partisans de Julian Assange la décision des autorités pénitentiaires de Belmarsh de le transférer de l’isolement à un quartier avec d’autres détenus.

Le transfert a été une énorme victoire pour l’équipe juridique d’Assange et pour les militants à l’intérieur et à l’extérieur de la prison, qui ont insisté pendant des semaines pour mettre fin au châtiment, a assuré Joseph Farrell dans une vidéo qui circule ce samedi sur les réseaux sociaux.

Selon Farrel, qui se présente comme l’ambassadeur de Wikileaks, les propres détenus ont demandé à plusieurs reprises au gouverneur de cette prison de haute sécurité située à l’est de Londres de mettre fin à l’isolement du journaliste australien qu’ils jugeaient injuste.

Il a toutefois précisé qu’en dépit de son transfert hier dans une zone où il vivra avec 40 autres détenus, le traitement d’Assange à Belmarsh suscite encore de graves inquiétudes.

Il a toujours du mal à joindre ses avocats, a déclaré le porte-parole du portail qui a diffusé des centaines de milliers de documents secrets de la diplomatie et de l’armée étasuniennes et d’autres gouvernements du monde.

Assange est emprisonné depuis le 11 avril dernier, date à laquelle le gouvernement équatorien lui a retiré la protection diplomatique, qui lui avait été accordée il y a sept ans, et a autorisé la police britannique à pénétrer dans son ambassade à Londres pour l’arrêter.

Après avoir été condamné de manière expéditive à 50 semaines de prison pour avoir violé une caution accordée par la justice britannique en 2012, le cyber-activiste de 48 ans a été envoyé à Belmarsh, où il devra attendre la tenue le mois prochain d’un procès d’extradition vers les États-Unis.

S’il était remis à la justice nord-américaine, Assange pourrait être condamné à 170 ans de prison en vertu des 17 chefs d’accusation retenus contre lui, allant de la conspiration pour espionnage à la piraterie informatique.

Le procès d’extradition débutera fin février prochain à Londres et pourrait durer plusieurs semaines, selon le calendrier avancé cette semaine par la Cour des Magistrats de Westminster.

peo/mv/nm

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