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Bolivie : un quotidien avertit que le putschisme accueille des personnes avec un passé délictueux

La Paz, 28 janvier (Prensa Latina) Des figures avec des affaires pendantes en justice telles que Manfred Reyes, Mario Cossío, Branko Marinkovick et José Lucis Paredes reviennent sur la scène politique en Bolivie, alerte le journal numérique Primera Linea.

Le média rapporte que le putschisme installé au Palais Quemado (siège de l´Exécutif) a ouvert ses portes au retour de vieux délinquants du pays sud-américain, qui sont revenus avec le visage lavé et le portefeuille plein.

Se référant à Reyes, Primera Linea évoque son enrichissement illicite, par les manipulations de fonds publics à la mairie et dans la préfecture de Cochabamba.

Il note que Reyes a fui la Bolivie vers les États-Unis et a été jugée dans 23 affaires, dont 4 ont déjà abouti à des condamnations correspondant à des actes de corruption publique concernant différents chantiers du département.

En ce qui concerne le Croate-Bolivien Marinkovic, le site numérique met l’accent sur l’accusation de terrorisme et de séparatisme, pour avoir organisé des groupes paramilitaires tels que l’Union de la Jeunesse de Santa-Cruz.

Primera Linea indique que l’entrepreneur, banquier, éleveur et propriétaire de médias dans le département de Santa Cruz est parti au Brésil, après avoir été lié aux cas d’évasion fiscale massive dénommés Panama Papers.

L’autre figure condamnée pour corruption publique et de retour en Bolivie est Cossío, ex-préfet du département de Tarija, qui, selon le média, avait quitté le pays dans le coffre d’un véhicule en route pour le Paraguay, alors que plusieurs poursuites étaient engagées contre lui.

Puis Primera Linea mentionne également Luis Paredes, ancien préfet du département de La Paz et ex-maire de El Alto, a été dénoncé pour détournement de l’impôt direct sur les hydrocarbures et ne s’est jamais présenté devant le parquet après s’être caché en Espagne.

« Tous ces joyaux de la politique traditionnelle et ancienne sont revenus en Bolivie. Tous parlent de se présenter comme candidats. Ici il ne s’est rien passé », conclu Primera Linea.

peo/rgh/Yma

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