Le Caire, 28 janvier (Prensa Latina) L’ambassadeur de Palestine en Égypte, Diab al-Louh, a déclaré aujourd’hui qu’il était urgent d’adopter une position arabe unifiée pour faire face au plan de paix contesté des États-Unis pour le Moyen-Orient, dont son pays a été marginalisé.
Le diplomate a rejeté ce qu’il considère comme des schémas visant à saper la solution des deux États (pour résoudre le long conflit israélo-palestinien) avec les frontières d’avant 1967, un appel de plusieurs années soutenu par l’Organisation des Nations Unies.
Une autre revendication à laquelle les palestiniens ne sont pas disposés à renoncer est la reconnaissance de Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine, une aspiration « oubliée » dans le document susmentionné, selon ce qu´on en sait jusqu’à présent.
Anticipant la publication de l’ « Accord du siècle », conçu par Washington avec la complaisance d’Israël, les leaders de ce peuple, concentré essentiellement sur la bande de Gaza, presque inhabitable, et la Cisjordanie, également assiégée, ont condamné le projet et assuré qu’il pourrait générer un chaos dans la région.
Selon l’agence Wafa, Al-Louh a demandé à la Ligue arabe de se réunir d’urgence en session extraordinaire afin d’examiner les moyens de faire face au prétendu plan de paix pour le Moyen-Orient discuté uniquement avec Tel-Aviv.
Le mandataire de la Maison Blanche, Donald Trump, a invité le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le leader du parti républicain, Benny Gantz, à discuter à Washington du texte susmentionné, qui pourrait être rendu public ce mardi.
Il est clair que ce projet élaboré de manière unilatérale est conçu pour favoriser la partie israélienne, a déclaré à Prensa Latina le Secrétaire général du Fatah (Mouvement national de libération palestinien) en Égypte, Mohamed Ghareeb.
Selon lui, la promulgation et peut-être la prompte mise en œuvre de l’ « Accord du siècle » est une manœuvre visant à profiter aux principaux alliés des États-Unis dans la région.
De même, a-t-il ajouté, il cherche à détourner l’attention des crises que traversent Trump, au milieu d’un procès politique, et Netanyahu, accusé de corruption, de fraude et d’abus de confiance avant les élections dans son pays.
peo/mem/ap