La Paz, 7 février (Prensa Latina) L’ancienne ministre de la Communication du propre gouvernement de facto de Bolivie Roxana Lizárraga a accusé l’administration de la présidente autoproclamée Jeanine Áñez de soudoyer des secteurs sociaux en échange d’un soutien électoral, rapportent aujourd’hui des médias locaux.
Lizárraga, candidate à la députation pour l’alliance Creemos en vue des élections générales du 3 mai prochain, a souligné que le pouvoir économique du gouvernement actuel est utilisé pour tenter de corrompre et diviser les organisations sociales, note le quotidien La Razón.
L’irrégularité consiste à échanger un soutien électoral par l’accès à des charges publiques et des quotas de pouvoir, a-t-elle expliqué.
Il y a peu de temps, Lizárraga avait réaffirmé avoir démissionné parce que le dénommé gouvernement de transition avait perdu son cap et qu’il ne s’était pas contenté de diriger le pays jusqu’à l’élection d’une nouvelle administration.
La journaliste de 46 ans a présenté sa renonciation irrévocable au poste de ministre de la Communication après l’annonce officielle de la candidature d’Áñez à la présidence de la République, acte qu’elle a jugé contraire à l’éthique et de « projet opportuniste pour jouir du pouvoir ».
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