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L’ouvrage « Bacardí, la guerre cachée » revient dans les librairies de Cuba

La Havane, 12 février (Prensa Latina) L’ouvrage « Barcardí, la guerre cachée » revient aujourd’hui sur les étagères de Cuba 20 ans après la première édition et au milieu de l’agressivité croissante du gouvernement des États-Unis contre l’île.

Le livre retrace l’histoire de la société de rhum Bacardí, pourquoi elle a quitté Cuba, où sont les actionnaires, ses relations avec la CIA et les attaques contre la plus grande des Antilles, a expliqué à Prensa Latina son auteur, le colombien Hernando Calvo Ospina.

Dans cette réédition spéciale pour la 29e foire internationale du livre de la Havane  -qui se tient jusqu’au 16 février- le lecteur trouvera quelques précisions sur les principaux acteurs, institutions, associations et groupes terroristes liés à l’entreprise. D’après l´auteur, « c’était plus facile de l’écrire que de le réviser ».

L’ouvrage, qui semble ne pas vieillir, montre comment la loi Helms Burton a été écrite par les avocats de la compagnie Bacardi et la Fondation Nationale Cubaine Américaine (FNCA) et comment elle est conçue pour ceux qui prendraient le pouvoir à Cuba dans le cas hypothétique que la révolution soit éteinte, a souligné Calvo.

Cette loi, qui vise pratiquement à remettre l’île à certaines personnes, a été utilisée par presque tous les gouvernements des États-Unis, mais n’a jamais été pleinement appliquée jusqu’à ce que le président Donald Trump ait activé ce qui manquait : le Titre III. D’où l´actualité du livre.

Le caractère extraterritorial de la législation, a souligné l’auteur, place de nouveau les États-Unis dans des problèmes économiques avec l’Europe en raison des répercussions sur le commerce international. Tout cela dans l’intention de nuire à Cuba.

Pour ce faire, les États-Unis s’appuient sur le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC), un service du Département du Trésor chargé d’enquêter et de sanctionner les pays et organisations hostiles à Washington, mais qui déploie ses plus grands efforts contre Cuba et la Chine.

Il y a quelque temps, a-t-il rappelé, l’OFAC a concentré ses efforts sur la poursuite de n’importe quel centime qui pourrait entrer dans l’île et sur l’attaque de ceux qui sont liés d’une manière ou d’une autre à l’économie cubaine.

Une autre forme de persécution utilisée par les États-Unis est le chantage économique. Sa grande puissance lui permet d’offrir son marché à n’importe quelle entreprise en échange de couper les liens avec Cuba.

Ces entités, du point de vue entrepreneurial, ne risquent pas de perdre l’attractive opportunité des États-Unis en échange de maintenir leurs affaires avec l’île, a déclaré le journaliste et chercheur.

Après deux décennies de publication du livre, selon Calvo, la CIA et Bacardi doivent maintenir leurs liens étroits, car la plupart des entreprises étasuniennes, et surtout les sociétés transnationales, entretiennent d’excellentes relations avec l’agence, soit par faveurs, soit comme façade pour ses activités.

En ce qui concerne la FNCA, il a souligné qu’il s’agissait d’une organisation contre-révolutionnaire où se concentraient les cubano-américains les plus riches et leurs partenaires étasuniens. Elle avait un pouvoir immense, quelque peu diminué aujourd’hui, mais ils ont compris comment les influences sont gérées aux États-Unis.

« Barcardi, la guerre cachée » est une œuvre qui nous conduit à travers l’histoire d’une transnationale septuagénaire et sa haine maladive contre Cuba.

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