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Un fonctionnaire corrompu du gouvernement de facto quitte la Bolivie

La Paz, 13 février (Prensa Latina) L’ancien directeur de la société bolivienne étatique de Télécommunications S.A (Entel) Elio Montes a quitté le pays aujourd’hui pour les États-Unis malgré les accusations de corruption qui l’ont contraint à démissionner.

Montes est au centre d’un scandale dans lequel il est accusé d´avoir détourné des millions de bolivianos (monnaie nationale) du budget de la compagnie pour financer des opérations non légales, et ce un peu plus de 80 jours après sa nomination à la tête de cette entité par le gouvernement de facto présidée par Jeanine Áñez.

L’ancien fonctionnaire a été photographié à bord du vol 762 de la compagnie Boliviana de Aviacion en direction de la ville étasunienne de Miami, ce qui remet en cause le ministre de Gouvernement (Intérieur), Arturo Murillo, qui assure que dans le pays andin-amazonien la tolérance n´existe pas pour la corruption.

Selon les données fournies par Entel, Montes a déboursé à 868 mille 998 bolivianos (126 mille 667 dollars selon le taux de la Banque Centrale de Bolivie) pour verser un salaire à 13 fonctionnaires dont le montant maximum a plus que doublé.

Il a également dépensé 94 mille 255 bolivianos (13 mille 739 dollars) pour l’achat de 11 téléphones portables pour le Ministère de la Présidence et en a utilisé 55 mille 152 (8 mille 39 dollars) en frais d’hôtel injustifiés.

Toutefois, les chiffres augmentent exponentiellement avec le déboursement de 1 million 110 mille bolivianos (161 mille 807 dollars) pour le parrainage pendant un an du pilote de rallye Eduardo Paredo. Puis le montant de la location d’un avion à usage personnel n´a pas encore été révélé.

En ce qui concerne le départ de l’ancien fonctionnaire du pays au milieu d’accusations aussi graves, les services de l’immigration du terminal aérien ont indiqué qu’aucun mandat d’arrêt ou aucune procédure judiciaire n’empêchait Montes de se rendre à l’étranger.

L’attitude du Gouvernement de facto à l’égard du scandale d’Entel contraste avec celle qu’il a assumée à l’égard d’anciens responsables de l’ex-président Evo Morales, accusés officiellement de corruption et d’autres chefs d’accusation associés sans aucune preuve.

peo/mgt/avs

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