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Greenpeace regrette l’incohérence de Bolsonaro en tant que président du Brésil

Brasilia, 14 février (Prensa Latina) Greenpeace a regretté hier que le président du Brésil, Jair Bolsonaro, soit si incohérent, alors qu´il remet en cause le travail de l’organisation non gouvernementale (ONG) environnementale.

‘Le malaise de ceux qui détruisent l’environnement est un compliment’, a déclaré Greenpeace sur les réseaux sociaux, en réagissant aux déclarations de Bolsonaro qui a qualifié l’ONG d’ordure.

Greenpeace a indiqué exister depuis un demi-siècle et être présente dans 55 pays.

La position du mandataire d´extrême-droite est survenue suite aux critiques de Greenpeace concernant la reformulation du Conseil national de l’Amazonie légale. L’ONG a estimé que ce conseil n’avait aucun plan, objectif ou budget.

Dans une lettre, Greenpeace a précisé qu’elle agissait depuis 28 ans en faveur de l’environnement et collaborait même avec les autorités pour dénoncer les délits environnementaux.

Tout au long de l’histoire, a-t-elle poursuivi, notre attitude critique envers ceux qui encouragent la destruction de l’environnement a déjà provoqué de nombreuses réactions déséquilibrées de personnages les plus différents. Nous faisons face à un nouveau d´entre eux.

L´ONG a précisé qu’au Brésil, « nous avons critiqué et combattu les politiques gouvernementales qui ont conduit à l’intensification du déboisement et au démantèlement des organismes d’inspection, tout comme nous avons pris position contre les attaques absurdes contre les droits des peuples indigènes ».

« Nous sommes une organisation à but non lucratif, indépendante financièrement et politiquement, et nous continuerons d’œuvrer inlassablement à la défense de l’environnement, de la démocratie et des droits du peuple », a souligné l´organisation.

En novembre dernier, l’ONU a demandé au Brésil de prendre d’urgence des mesures en faveur de l’environnement dans le rapport 2019 sur les émissions de gaz à effet de serre.

L’ONU a souligné que si les gaz émis par les changements d’affectation des terres, tels que la transformation de la forêt en pâturage, étaient inclus dans les calculs, le Brésil serait le plus grand émetteur de gaz à effet de serre du monde.

Les critiques des politiques environnementales de l’ancien militaire ont été exacerbées par la multiplication des incendies en Amazonie en août dernier, ce qui a conduit à une vague d’appels de la communauté internationale.

Bolsonaro est tenu pour responsable des incendies dans la plus grande forêt tropicale du monde, et se trouve confronté à des questions visant sa politique en faveur de l’agro-industrie dans cette région.

peo/jf/ocs

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