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Ignacio Ramonet signale l’échec des politiques néolibérales

La Havane, 14 février (Prensa Latina) Il existe un sentiment généralisé que les inégalités de la mondialisation néolibérale ne peuvent plus être acceptées, a déclaré hier le journaliste hispano-français Ignacio Ramonet lors du douzième Congrès International de l’Université 2020.

‘Ce cycle est terminé, tout comme est en train de s’achever, même si nous ne le réalisons pas, l’hégémonie des États-mères qui ont lancé cette idéologie au niveau planétaire dans les années 70 et 80’, a-t-il estimé.

En intervenant lors de la rencontre, il a averti que le monde vit un moment transcendant où la réflexion et la théorie sont plus que jamais nécessaires et où l’obligation des universitaires est de repenser les changements qui affectent la société.

Notre souci doit être de préserver l’espace de liberté de nos sociétés pour maintenir un projet démocratique qui permette de construire une société juste et moins inégalitaire, a-t-il souligné.

Ramonet a souligné que la réalité de ces dernières années est aujourd’hui caractérisée par une rébellion générale qui ne montre pas d’objectifs concrets ni un programme clair, mais dont les révoltes affectent aussi bien les nations du premier monde que les moins développées.

Il a indiqué que des manifestations telles que celles qui se sont produites au Chili, en Équateur, à Porto Rico, en Bolivie, en France, en Espagne, entre autres, étaient la conséquence des échecs politiques qui ont accompagné la mondialisation néolibérale.

L’intellectuel a considéré que dans ces manifestations, comme jamais auparavant, le rôle des jeunes et des femmes, qui ont été à l’avant-garde de la lutte pour leurs revendications et des campagnes pour des causes mondiales, a été fondamental.

Il a expliqué que le monde traverse trois grandes crises transversales, dont l’une est le changement climatique, ‘principale menace pour l’avenir et la survie de l’humanité’, une réalité que seuls les plus obscurantistes, comme le président étasunien Donald Trump, peuvent nier’.

Un autre défi qu’il a énuméré a été celui de la migration, qui a poussé des millions de personnes à fuir les problèmes économiques, à la recherche d’un emploi, d’un logement, et à se protéger contre les effets du changement climatique et des conflits armés.

Puis Ramonet a cité l’irruption ‘brutale’ des technologies de l’information et de la communication, qui a provoqué la confusion et des changements substantiels dans la manière de communiquer, de faire de la politique et de transmettre des valeurs culturelles.

peo/mgt/mml

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