Buenos Aires, 18 février (Prensa Latina) Le président Alberto Fernández a diffusé aujourd’hui une vidéo dans laquelle il dénonce l’installation en Argentine du procédé dénommé lawfare (guerre juridique) pour poursuivre et arrêter arbitrairement durant le mandat de son prédécesseur Mauricio Macri.
« Ces dernières années, le lawfare s’est installé en Argentine. J’ai alors remis en question la complaisance judiciaire et médiatique avec le pouvoir politique qui a permis la persécution et la détention arbitraire d´opposants. Plus jamais une Justice qui décide et poursuit selon les vents politiques », a manifesté le chef de l’État sur le réseau social Twitter.
Dans la vidéo, Fernandez indique que de graves violations des droits de l’homme ont été commises au cours de la précédente administration, que des juges de la Cour Suprême ont été nommés par décret, que des hommes d’affaires et des dirigeants de l’opposition ont été victimes d’espionnage illégal et d’extorsion, qu´il y a eu une ingérence des services de renseignement dans la justice fédérale et des détentions arbitraires.
L’État de Droit a été systématiquement violé par l’application régionale des tactiques de persécution du lawfare, ajoute le président dans un autre passage du matériel audiovisuel accompagné d’images des anciens présidents Luis Inacio Lula da Silva (Brésil) et Rafael Correa (Équateur).
« Deux mois après le début de notre gouvernement, nous avons commencé à réparer les dommages causés, en exigeant que les procédures judiciaires et arbitraires soient révisées », conclut le mandataire avant le passage d´une partie du discours de son investiture présidentielle le 10 décembre dernier.
Le message a été reproduit sur Twitter par la vice-présidente Cristina Fernández, qui s’est plainte ces dernières années d’être victime d’une persécution judiciaire et politique sans précédent et du lawfare régional.
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