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La candidature d´Evo Morales interdite sans respect des normes

La Paz, 27 février (Prensa Latina) Les membres du Tribunal Suprême Electoral (TSE) de Bolivie Daniel Atahuichi et Francisco Vargas ont aujourd’hui affirmé que l´interdiction de la candidature d’Evo Morales au Sénat est une action prise sans respect des règles en vigueur de l’organe électoral.

La principale violation de l’entité électorale est de ne pas agir dans le respect du droit, a expliqué Vargas dans des déclarations au portail numérique Oxigeno.bo, en soulignant que Morales a rempli toutes les conditions pour être candidat au Sénat dans le département de Cochabamba.

Il a également précisé que la demande d’exclusion de l’ancien président avait été introduite par la sénatrice Carmen Eva Gonzales, qui n’a pas fourni les observations formulées dans le délai prescrit, donc sa requête n’aurait pas dû être acceptée par le TSE.

Il a fait valoir que l’une des raisons alléguées pour le refus de la candidature du fondateur du Mouvement Vers le Socialisme (MAS) est qu’il ne réside pas actuellement en Bolivie.

À cet égard, Vargas a précisé que ‘le candidat en question a dû demander un refuge temporaire dans un autre pays, mais sans perdre ses droits politiques, comme le stipulent très clairement les traités de droit international auxquels nous avons souscrits et que nous devons respecter’.

À cet égard, il a insisté sur le fait que les membres qui ont soutenu la mesure d’exclusion du leader indigène n’ont pas justifié la prétendue méconnaissance par Morales de la réalité que vivent les résidents de la province à représenter au Législatif.

‘Dans quelle mesure Evo Morales, en tant que candidat au Sénat, aurait manqué de connaître la situation socio-économique et culturelle ainsi que les problèmes, les aspirations, les besoins et les propositions de solution de la population du département de Cochabamba pour le fait d’être hors de sa résidence électorale pendant environ trois mois, se trouvant dans un autre pays’, a-t-il questionné.

Le membre du TSE Daniel Atahuichi a quant à lui affirmé que l’observation faite au sujet de la candidature de l’ancien président bolivien était hautement subjective, en référence au critère de résidence permanente et de projet de vie défini par le TSE pour justifier sa décision.

Le TSE a interdit à Morales de se présenter  pour ne prétendument pas remplir la condition de résidence permanente, qui doit être d’au moins deux ans pour les candidats au Législatif, étant donné qu’il ne vit pas en Bolivie depuis le 10 novembre de l’année dernière, lorsqu’il a été contraint de quitter le territoire national à la suite du coup d’État à son encontre.

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