Londres, 28 février (Prensa Latina) ‘La crise d’avril et au-delà’, documentaire du nord-américain Dan Kovalik sur les violents événements survenus au Nicaragua en 2018, a été projeté hier au Royaume-Uni lors d´un hommage au général Augusto C. Sandino.
Le film explore ces événements survenus dans cette nation centraméricaine et inclut le témoignage de fonctionnaires du gouvernement, de paysans, de vendeurs de rue et de résidents étasuniens qui offrent une perspective des faits très différente de celle montrée alors par les transnationales de l’information.
La caméra de Kovalik pénètre même à l’intérieur de la prison de La Modelo pour enseigner au spectateur les conditions de vie des personnes arrêtées pour avoir participé aux émeutes.
J’ai décidé de faire ce documentaire parce que je sentais que beaucoup de gens aux États-Unis, y compris ceux de gauche, étaient trompés par la propagande anti-sandiniste autour de la situation au Nicaragua, a expliqué Kovalik à Prensa Latina.
D’après l’activiste nord-américain, qui a déclaré être tombé amoureux du Nicaragua depuis sa première visite dans le pays en 1987, en pleine effervescence de la guerre financée par Washington contre le gouvernement sandiniste, son film a été bien accueilli par les nicaraguayens.
Cela me confirme que je suis sur la bonne voie, a déclaré Kovalik, après avoir affirmé que la Révolution sandiniste de 1979 était un événement très inspirant pour de nombreux étasuniens.
Selon Kovalik, après la présentation à Londres, le film, qui a déjà été projeté à Dublin, sera présenté à Belfast et Edimbourg, avant de parcourir plusieurs villes nord-américaines.
A Londres, le documentariste, auteur de plusieurs livres dont Le complot visant à renverser le Venezuela, dont le prologue est écrit par le cinéaste Oliver Stone, a rencontré des britanniques solidaires avec le Nicaragua et des représentants du corps diplomatique.
L’ambassadrice du pays centraméricain auprès du Royaume-Uni, Guisell Morales-Echaverry, a remercié Kovalik pour son amour pour le Nicaragua et les nicaraguayens et pour avoir montré la vérité sur les événements d’avril 2018.
Pour Morales-Echaverry, la présentation du documentaire fut l’hommage parfait à Sandino, qui mourut assassiné le 21 février 1934 dans un complot forgé par l’ambassade des États-Unis à Managua et le futur dictateur Anastasio Somoza García.
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