Kaboul, 2 mars (Prensa Latina) Le président afghan Ashraf Ghani a averti hier que les États-Unis n’ont pas l’autorité légale pour décider de la libération des prisonniers talibans, rejetant l’une des conditions préalables aux négociations intra-afghanes.
‘Il n’y a pas d’engagement pour libérer 5 000 prisonniers’, a déclaré Ghani en indiquant que l’échange pourrait faire partie de l’ordre du jour des négociations entre Afghans mais que cela ne peut pas être une condition.
L’accord de paix signé entre les États-Unis et les Taliban samedi au Qatar, après près de deux ans de pourparlers, prévoit notamment la libération de ce nombre d’insurgés en échange de mille membres des forces de sécurité afghanes dans les 10 prochains jours, avant le début des discussions.
Ghani a également déclaré que la trêve partielle d’une semaine en Afghanistan se poursuivrait en vue d’un cessez-le-feu complet.
Le pacte paraphé samedi dernier prévoit également le retrait des troupes de Washington et de leurs alliés de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) d’Afghanistan dans les 14 mois, si les Taliban tiennent leurs engagements.
Alors que ceux-ci se sont engagés à ne pas abriter de groupes terroristes dans l’intention d’attaquer l’Occident.
Ce pays vit un scénario d’instabilité politique, sociale et sécuritaire accentuée depuis 2001, lorsque les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN y ont lancé une prétendue croisade contre le terrorisme.
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