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Plainte contre les violations des droits de l’Homme en Bolivie devant l´ONU

La Paz, 3 mars (Prensa Latina) La Confédération des femmes indigènes Bartolina Sisa de Bolivie a annoncé hier qu’elle dénoncerait devant l’Organisation des Nations Unies (ONU) à Genève, en Suisse, les violations des droits de l’Homme commises par le régime putschiste dans le pays.

La secrétaire de cette organisation, Segundina Flores, a déclaré qu’une représentation se rendrait ce mois-ci dans cette ville européenne, où se trouve le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, pour présenter la plainte.

À plusieurs reprises, la confédération, proche de la gestion présidentielle d’Evo Morales (2006-2019), a dénoncé la persécution politique du gouvernement de facto et des autorités judiciaires à l’encontre des dirigeants de mouvements sociaux, du Mouvement Vers le Socialisme (MAS), d’anciens fonctionnaires et du propre leader aymara.

Flores a également rejeté la récente tentative de la droite bolivienne de contester la candidature à la vice-présidence pour le MAS de David Choquehuanca, en vue des élections générales du 3 mai prochain en raison du coup d’État contre Morales le 10 novembre dernier.

Elle a estimé que l’intention des autorités gouvernementales actuelles dirigées par la présidente autoproclamée Jeanine Áñez et l’Organe Électoral était de se débarrasser de ce Mouvement pour la nouvelle élection.

Le régime putschiste enquête actuellement sur plus de 500 hauts fonctionnaires du gouvernement d’Evo Morales, dont les anciens ministres de Gouvernement, Carlos Romero, du Développement Rural et des Terres, César Cocarico, qui ont été placés en détention préventive pour corruption présumée dans l’exercice de leurs fonctions.

De même, Juan Ramón Quintana (Présidence), Vilma Alanoca (Culture) et Javier Zabaleta (Défense) sont réfugiés depuis novembre dernier dans la résidence officielle du Mexique à La Paz, et sont également requis pour sédition et terrorisme présumé par les autorités de facto.

peo/agp/nmr

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