La Paz, 6 mars (Prensa Latina) La Centrale Ouvrière de Bolivie (COB) s’est déclarée aujourd’hui en état d’urgence face aux licenciements injustifiés, à l’instabilité politique et à la possible privatisation des entreprises publiques par le gouvernement de facto de Jeanine Áñez.
‘En raison des événements politiques, de la prétendue crise des entreprises publiques, ainsi que de la chute de notre économie nationale, les travailleurs boliviens, à la tête de la COB, nous nous déclarons en état d’urgence et sur le pied de lutte’, a déclaré Juan Carlos Huarachi, secrétaire exécutif de cette organisation.
Le vice-ministre de la Planification Stratégique de l’État du régime putschiste, German Huanca, a révélé le 28 février dernier que sur 76 entreprises publiques plus de la moitié ont des problèmes financiers.
Huarachi a rejeté ces affirmations et s’est étonné qu’en deux ou trois mois (depuis le coup d´État) il y ait un déficit de certaines entreprises comme Entel (Société nationale des télécommunications) et Boa (compagnie aérienne de Bolivie).
Il a également dénoncé les tentatives des autorités putschistes de privatiser les ressources naturelles et les entreprises d’État.
‘Les travailleurs boliviens, pour aucune raison et en aucune manière, nous ne permettrons la privatisation des ressources naturelles, des entreprises publiques’, a souligné le secrétaire exécutif de la COB.
Par ailleurs, le secrétaire de la Centrale ouvrière départementale de Santa Cruz, Sósimo Paniagua, a dénoncé la veille le licenciement d’au moins une cinquantaine de travailleurs des gisements pétrolifères boliviens (YPFB).
‘Au moins cinquante personnes ont été licenciées de YPFB, mais il s´est également passé quelque chose de similaire au sein de SABSA (Services aéroportuaires boliviens SA) et ENDE (Société nationale d’électricité)’, a déclaré Paniagua.
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