New York, 11 mars (Prensa Latina) Une action en justice intentée contre le NH Hotel Group d’Espagne, qui gère aujourd’hui deux hôtels à La Havane, a été retirée par le plaignant, selon le communiqué du Conseil Commercial et Économique États-Unis-Cuba.
Selon les informations reçues, la famille étasunienne a volontairement retiré sa plainte contre la société espagnole en vertu du titre III de la loi Helms-Burton.
Cette loi a été adoptée par le Congrès à Washington en 1996, mais toutes les administrations avaient depuis suspendu l’application de son titre III jusqu’à ce que le président Donald Trump l’active en mai dernier.
Ce chapitre particulier permet aux ressortissants nord-américains de poursuivre en justice des personnes et des entreprises, cubaines ou de pays tiers, qui seraient impliquées dans le « trafic » de propriétés étasuniennes, Washington ne reconnaissant pas qu’elles ont été légitimement nationalisées à Cuba après le triomphe de la Révolution en 1959.
La plainte contre la société espagnole NH Hotel Group a été déposée en septembre dernier par la famille de John S. Shepard, résidant en Floride.
La société espagnole gère par l’intermédiaire de filiales deux propriétés à Cuba : l´hôtel NH Capri La Havane, 220 chambres, et le NH Collection Victoria La Havane, 31 chambres.
Auparavant, d’autres demandes en vertu du même titre avaient été rejetées par des juges nord-américains.
En janvier dernier, une juge étasunienne a décidé de retirer la chaîne hôtelière espagnole Meliá d’une procédure judiciaire engagée contre plusieurs sociétés, également en vertu de la loi Helms-Burton.
Selon les médias espagnols, la juge Cecilia M. Altonaga, de l’État de Floride, a paralysé un procès dans lequel la plainte d’une famille concernant l’utilisation d’un des hôtels gérés par Meliá dans l’île des Caraïbes, et ce suite à la demande de la chaîne hôtelière au tribunal de mettre fin au litige.
Toujours en janvier, une autre plainte fondée sur la législation extraterritoriale contre la société MSC Cruises S.A., une compagnie italo-suisse de croisières, a été rejetée par les tribunaux nord-américains.
À l’époque, le président cubain Miguel Diaz-Canel a confirmé que la plainte rejetée par les tribunaux étasuniens contre cette société suisse « nous donne raison sur l’illégalité du titre III de la loi Helms-Burton ».
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