Caracas, 1er avril (Prensa Latina) Le gouverneur de l’État de Bolivar, Justo Noguera, a dénoncé aujourd’hui que le Brésil mène une politique de pression contre les migrants vénézuéliens pour les contraindre à rentrer dans leur pays en prenant des risques lors d´un voyage difficile et sans conditions garanties.
Après avoir inspecté le point de soins de santé à la frontière entre cet État et celui de Roraima au Brésil, le fonctionnaire a indiqué que des prétendus recensements pour déterminer les besoins des vénézuéliens dans le cadre de l’épidémie de Covid-19 étaient effectués, mais qu´il ne s´agit que d´une excuse pour les identifier et les faire renvoyer.
Il a expliqué qu’à l’heure actuelle au moins 35 personnes accomplissaient la quarantaine préventive contre le coronavirus à leur arrivée sur le territoire national, où le gouvernement vénézuélien assure leurs soins malgré la situation complexe à laquelle il est confronté en raison du blocus et de l’intensification des attaques de la part des États-Unis.
Les autorités de cette région frontalière ont annoncé mardi qu’avec le Ministère de la santé (Min-Salud) et les Forces armées nationales bolivariennes (FANB), les soins de santé et les droits sociaux sont garantis à tous les compatriotes qui reviennent par le point frontalier entre les deux nations.
Noguera a indiqué qu’il s’agissait pour la plupart de jeunes qui avaient émigré au Brésil, au Chili et dans d’autres régions du sud du continent et que les mesures de quarantaine et de fermeture d’entreprises décidées par les gouvernements de ces pays avaient mis fin à leur emploi.
Il a expliqué que, dans le centre de Sainte-Hélène d’Uairén, les migrants respecteraient la quarantaine obligatoire appliquée à toute personne rentrant d’un pays où se trouvent des cas de Covid-19, comme le Brésil, le Chili, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay.
Ils y reçoivent une alimentation équilibrée et peuvent communiquer avec leur famille par l’internet et la téléphonie cellulaire, et des médecins de l’Institut de santé publique de l´État de Bolivar procèdent continuellement à un examen de leur état physique, a-t-il souligné.
Nous continuerons à accueillir les compatriotes qui arrivent du Brésil et d’autres pays. Soyez assurés qu’ils recevront toute l’attention dont ils ont besoin.
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