La Havane, 14 avril (Prensa Latina) Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a déclaré aujourd’hui que les États-Unis s´énervent de leur propre impuissance au milieu de la recrudescence de l’hostilité contre l’île.
Ils nous bloquent cruellement et nous condamnent à encore plus de privations en pleine la pandémie de Covid-19, a écrit Diaz-Canel sur son compte Twitter.
‘Indigne de voir comment il (le gouvernement étasunien) ment et calomnie’, a ajouté le mandataire en partageant un tweet du chancelier Bruno Rodriguez dans lequel il dénonçait la campagne nord-américaine contre la coopération médicale de Cuba.
Le pays affronte le coronavirus SARS-Cov-2, protège son peuple et partage ses efforts avec d’autres dans le monde, a ajouté le chef de l’État.
Dans un autre message, le mandataire a souligné son indignation en voyant comment l’empire bloque, accuse, ment et calomnie une petite et noble nation souveraine, courageuse, ferme et solidaire.
Le commentaire de Diaz-Canel fait référence à la réfutation par le Ministère des Affaires Étrangères (Minrex) des accusations de la revue nord-américaine Newsweek concernant des liens présumés avec le trafic de drogue.
Le Minrex a officiellement rejeté, dans une note diplomatique adressée à l’ambassade des États-Unis ici, les informations d’un ‘haut fonctionnaire’ du Département de la Défense des États-Unis qui a affirmé avoir des preuves de trafic de drogue entre le Venezuela et Cuba.
Le gouvernement des États-Unis et ses agences spécialisées ont des éléments plus que suffisants pour réfuter les affirmations diffamatoires, a ajouté la chancellerie dans sa note.
Washington sait, a-t-il ajouté, que Cuba applique une politique de tolérance zéro à l’égard du trafic de stupéfiants et participe activement aux initiatives et programmes régionaux et mondiaux de lutte contre la consommation de stupéfiants.
Les autorités cubaines ont signalé le contraste entre ces récentes accusations et le Rapport sur la stratégie internationale de contrôle des stupéfiants de 2020, document du propre Département d’État nord-américain où il est reconnu que ‘Cuba n’est pas un important consommateur, producteur ou point de transit de drogues illicites’.
Dans le même texte, l’entité des États-Unis a déclaré que l’île consacre des ressources importantes à la prévention de la propagation et de l’utilisation des drogues illicites et que les trafiquants régionaux évitent généralement la plus grande des Antilles.
La publication de Newsweek s’ajoute à la récente campagne de la Maison Blanche pour lier les dirigeants du gouvernement vénézuélien au narco-terrorisme.
Le 26 mars dernier, le Département étasunien de la Justice a annoncé des accusations contre les principales personnalités du gouvernement vénézuélien et a offert des récompenses de plusieurs millions de dollars pour des informations sur le président Nicolas Maduro et d’autres hauts fonctionnaires.
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