Nations Unies, 20 avril (Prensa Latina) Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a souligné qu’une coalition mondiale est nécessaire pour développer un vaccin contre le Covid-19, pandémie qui bouleverse aujourd’hui la vie dans le monde entier.
Ce vaccin doit être disponible et accessible pour tous, partout, c’est-à-dire considéré comme un bien public mondial, a écrit le titulaire des Nations Unies sur son compte Twitter officiel.
C’est précisément ce lundi que l’Assemblée Générale des Nations Unies se réunit pour examiner une proposition présentée par la représentation du Mexique, qui plaide pour la coopération internationale afin de garantir, dans des conditions d’égalité, l’accès mondial aux médicaments, aux vaccins et au matériel médical requis lors de la lutte contre le Covid-19.
Ce projet de résolution a été coparrainé par 164 pays, sur les 193 qui composent l’ONU, comme l’a expliqué le président du Mexique lui-même, Andrés Manuel López Obrador, lors d’une conférence de presse la semaine dernière.
L’initiative demande instamment à tous les États membres des Nations Unies de prévenir immédiatement la spéculation et toutes les dispositions qui limitent l’accès aux produits nécessaires pour contenir la pandémie.
Elle encourage également l’augmentation du financement de la recherche sur les vaccins et les médicaments pour lutter contre la maladie. Cette proposition part du principe que les pays les plus pauvres sont les plus touchés par le Covid-19 et souligne que l’accès équitable aux produits de santé est une priorité mondiale.
En outre, le projet de résolution demande au secrétaire général d’envisager la création d’une Équipe spéciale inter-institutions chargée de coordonner les efforts de l’ONU dans son ensemble face au nouveau coronavirus.
La représentation du Mexique auprès des Nations Unies souligne qu’il est urgent que l’ONU intervienne dans la coordination d’une réponse internationale à la pandémie, afin de pouvoir rapidement étendre la fabrication et renforcer les chaînes de production de fournitures médicales essentielles.
L’ambassadeur du Mexique à l’ONU, Juan Ramón de la Fuente, a souligné le soutien reçu par cette proposition, qui a été coparrainée jusqu’à présent par 164 pays, dont 13 des 15 membres du Conseil de Sécurité.
Contrairement aux résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité de l’ONU, celles de l’Assemblée Générale ne sont pas contraignantes, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas obligatoires pour tous les membres de l’organisme multilatéral.
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