Téhéran, 26 avril (Prensa Latina) L’Iran a rejeté hier des déclarations de condamnation émises par le Royaume-Uni et la France concernant le lancement de son satellite Noor-1.
Le porte-parole de la chancellerie iranienne, Abbas Mousavi, a rejeté ces critiques, estimant qu’elles découlaient de la politique de deux poids, deux mesures adoptée par Paris et Londres à l’encontre de la République islamique dans le prolongement de la politique des États-Unis.
‘La technologie spatiale à des fins pacifiques fait partie du programme scientifique iranien de défense, et aucun traité international ne l’interdit’, a-t-il déclaré.
Mousavi a déclaré qu’il existe une interprétation unilatérale par la France et le Royaume-Uni de la résolution 2231 du Conseil de Sécurité de l’ONU.
‘Sous la fatwa (loi à caractère religieux) du chef suprême de la révolution islamique, Ali Khamenei, il y a une interdiction de fabriquer des armes nucléaires en Iran’, a-t-il manifesté.
Cette position est confirmée, a-t-il ajouté, par les rapports de l’Organisation Internationale de l’Énergie Atomique qui ont confirmé le caractère pacifique de l’industrie nucléaire iranienne.
Le programme spatial de l’Iran, créé et construit par des efforts nationaux, ne vise qu’à renforcer sa défense; il n’a pas d’autre but, a-t-il insisté.
Les États-Unis ont violé la résolution 2231 de la plus haute instance internationale, a-t-il signalé, en se retirant du Plan d’action global (ou accord nucléaire) scellé en 2015 entre Téhéran et six puissances mondiales.
Mais aucun des pays européens signataires de la convention ne condamne ou ne prend de décision contre Washington, a-t-il précisé.
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