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Evo Morales dénonce des calomnies contre les dirigeants du MAS en Bolivie

La Paz, 3 mai (Prensa Latina) L’ancien président Evo Morales (2006-2019) a dénoncé jeudi dernier les calomnies contre les dirigeants du Tropique de Cochabamba que le gouvernement de facto de la Bolivie cherche, en complicité avec les États-Unis, à relier au trafic de drogue. 

 ‘Alors que le gouvernement de facto de la Bolivie nomme comme autorités des personnes liées au trafic de drogue, il prétend pour des raisons politiques que la DEA et NAS (deux agences étasuniennes de lutte contre le trafic de drogue interdite depuis plusieurs années en Bolivie jusqu´au coup d´État du 10 novembre dernier) interviendront lors du week-end dans le Tropique de Cochabamba pour arrêter nos frères Leonardo Loza et Andronic Rodriguez’, a-t-il dénoncé sur Twitter.

Morales a souligné que le régime de facto a remis la souveraineté de la Bolivie aux États-Unis, à d’anciens fonctionnaires de l’ambassade de ce pays et que des agents de la CIA gouvernent depuis le Palais Quemado (siège de l´Exécutif) et le cabinet gouvernemental.

‘Cette ingérence est indigne et déplorable’, a souligné l’ancien dirigeant depuis l’Argentine où il se trouve réfugié.

Il a mis en garde contre le fait que le ministère public et le pouvoir judiciaire doivent démontrer leur indépendance et leur loyauté à l’égard de la Constitution et des lois de l’État et non à l’égard des régimes de facto ou des fonctionnaires de justice des États-Unis, comme par le passé, pour poursuivre les Boliviens qui défendent la souveraineté.

Le gouvernement de la présidente autoproclamée, Jeanine Áñez, depuis le coup d’État du 10 novembre dernier, mène une persécution politique critiquée et persistante contre les leaders sociaux, qui ne cesse même pas en période de quarantaine en raison du Covid-19.

Cette chasse est d´autant plus évidente contre les dirigeants du Mouvement Vers le Socialisme (MAS), comme ici les cas de Leonardo Loza et Andronic Rodriguez, critiques du régime actuel.

Dans un article intitulé « El Clan ‘Añez-Hincapié’ : La Conexión colombiana del gobierno de facto de Bolivia » (Le clan Añez-Hincapié : la connexion colombienne du gouvernement de facto de la Bolivie), publié le 28 janvier dernier sur le blog Markaabyayala, les liens de la mandataire avec le trafic de drogue sont démontrés.

Selon la publication, le lien colombien du gouvernement de facto a comme l’un de ses animateurs le propre mari d’Añez, Héctor Hincapié, un politicien colombien bien connu et faisant l´objet d´une enquête pour ses liens avec le cartel de Cali.

Ses liens avec l’extrême droite colombienne, le paramilitarisme (et le trafic de drogue) et la stratégie électorale du gouvernement de facto sont essentiels pour comprendre la dynamique des événements dans le contexte du coup d’État dans le pays, explique l´article.

Carlos Andrés Añez Dorado, le neveu de Jeanine Añez, a également été arrêté avec 480 kilogrammes de drogue au Brésil en 2017.

Pendant ce temps, en janvier dernier, un avion arrêté au Mexique, en provenance de Guayaramerín, en Bolivie, appartenait au cartel de Jalisco et devait financer la campagne de la présidente de facto de ce pays d’Amérique du Sud, Jeanine Añez.

À peine la dénonciation de l’arrestation du ‘Narcojet’ le 28 janvier dernier publiée, le ministre du gouvernement de facto, Arturo Murillo, a déclaré que la ‘drogue a été chargée dans le Chapare’, bastion du MAS.

Cependant, peu de temps après, il dut admettre que la cocaïne provenait de Guayaramerín, province voisine des terres de la famille de la présidente de facto.

‘Il est clair que là où la cocaïne a été embarquée, il n’y a eu aucun contrôle’, a commenté une source judiciaire au journal argentin La Nación.

peo/agp/otf

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