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Le Venezuela dénoncera devant la CPI les nouvelles intentions des États-Unis

Caracas, 3 mai (Prensa Latina) Le Venezuela dénoncera devant la Cour Pénale Internationale (CPI) la tentative des Etats-Unis de bloquer l’accord d’échange de pétrole contre des aliments établi entre le gouvernement bolivarien et le Mexique, a assuré jeudi dernier le chancelier Jorge Arreaza.

 ‘Une nouvelle preuve de la persécution inhumaine et criminelle du gouvernement des États-Unis contre le Venezuela. En temps de pandémie, ils essaient de bloquer toutes les voies d’acquisition de biens pour le peuple avec le pétrole des vénézuéliens. Nous joindrons cette plainte à la CPI’, a écrit Arreaza sur le réseau social Twitter.

Le chef de la diplomatie vénézuélienne a joint au message les informations diffusées aux États-Unis, où les départements d’État et du Trésor de ce pays enquêtent sur deux entreprises mexicaines impliquées dans un pacte de pétrole contre nourriture signé en 2019 avec le gouvernement du Venezuela.

Étant donné que l’accord entre Caracas et les entreprises mexicaines a été signé à la mi-2019, après que Washington ait imposé des mesures illégales à l’entreprise publique Petróleos de Venezuela (Pdvsa), les États-Unis demandent l’aide du gouvernement mexicain dans l’enquête. ‘Nous avons demandé l´aide du gouvernement mexicain et nous espérons qu’il travaillera avec nous’, a déclaré le secrétaire d’État nord-américain, Mike Pompeo, lors d’une conversation téléphonique avec quelques journalistes.

Dans la même communication, l’envoyé spécial des États-Unis pour le Venezuela, Elliott Abrams, a déclaré que Washington avait exprimé sa préoccupation au gouvernement mexicain au sujet de cet accord, car de nombreuses entreprises impliquées dans le commerce du pétrole vénézuélien sont des « sociétés fictives ou fantômes ».

Bien que le nom des sociétés n’ait pas été divulgué dans l’appel, on a appris qu’il s’agissait de Libre Bordo, basé au Mexique, et de la société apparentée Schlager Business Group.

À cet égard, Libre Abordo a déclaré à l’agence de presse Reuters que son pacte de pétrole contre nourriture avec le Venezuela avait été examiné et supervisé par des experts juridiques pour s’assurer qu’il ne violait pas les ‘sanctions’ des États-Unis, selon le texte publié par Arreaza.

La société mexicaine a également assuré que le contrat d’aide humanitaire signé avec Pdvsa remplit toutes les conditions pour éviter toute possibilité de sanction du gouvernement nord-américain et a ajouté qu’il n’implique pas de capital ou de ressources financières pour l’exécutif vénézuélien.

peo/agp/lrc

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