Téhéran, 3 mai (Prensa Latina) Les autorités iraniennes se sont félicitées vendredi de la décision de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni de rejeter un appel des États-Unis à renouveler un embargo sur les armes contre la République islamique.
Ces trois gouvernements signataires du Plan d’action global conjoint (Jcpoa, anglais) ou accord nucléaire, ont affirmé qu’ils ne suivront pas Washington dans sa tentative d’empêcher la levée en octobre d’une partie de la résolution 2231 du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Cette décision de la plus haute instance internationale qui a limité la capacité de l’industrie nucléaire iranienne indique qu’un embargo sur les achats d’armes par Téhéran prend fin cette année.
Les Européens ont soutenu l’argument iranien selon lequel les États-Unis ont abandonné la convention nucléaire en mai 2018 et n’ont pas le droit de demander des applications paraphées dans cet accord.
Une source européenne non identifiée, citée par la chaîne Hispantv, a souligné que les signataires du pacte ne peuvent soutenir Washington parce que l’interdiction contre l’Iran fait légitimement partie du Jcpoa.
Le porte-parole de la Commission européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Peter Stano, a confirmé que les États-Unis n’avaient participé à aucune réunion ou activité du pacte depuis leur retrait.
La mesure imposée par les Nations Unies en 2006 et 2007 prend fin en octobre 2020, cinq ans après l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire.
Le New York Times a publié que pour éviter le veto de la Chine et de la Russie au Conseil de Sécurité, le secrétaire d’État Mike Pompeo a élaboré un argument destiné maintenant à convaincre que les États-Unis restent un État participant au Jcpoa.
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