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Promulgation d’une loi pour de nouvelles élections en Bolivie

La Paz, 3 mai (Prensa Latina) La présidente de l’Assemblée Législative Plurinationale de Bolivie (ALP), Eva Copa, a promulgué jeudi dernier la Loi de Report des Élections Générales de 2020, qui fixe un délai de 90 jours pour ces élections.

 

Le règlement, qui avait déjà été adopté par les députés, a reçu une observation de la présidente de facto, Jeanine Áñez.

 

La dirigeante, à quelques minutes d’un concert de casseroles organisé à son encontre, a présenté son rejet de l’initiative avec l’argument de protéger la santé du peuple.

 

‘Le régime de facto démontre une fois de plus son désir de différer toute avancée. Le législateur a adopté une loi dans le délai proposé par le Tribunal Suprême Électoral, et le peuple veut que la démocratie soit rétablie. Il ne s’intéresse pas à la santé, il s’intéresse à l’assaut de l’État’, a réagi l’ancien président Evo Morales.

 

Le leader indigène a salué le groupe parlementaire du Mouvement Vers le Socialisme qui a représenté avec dignité l’intérêt du peuple bolivien de fixer une date d’élections face à l’intention de la droite de les repousser indéfiniment.

 

Morales, réfugié en Argentine, a déclaré que la démocratie permettra de sortir son cher pays de la crise.

 

Jeudi soir, l’Assemblée Législative a rejeté les observations faites par l’Organe Exécutif au sujet de la loi sur le report des élections générales de 2020.

 

Conformément à l’article 163. 11 de la Constitution, dans ce pays ‘dans le cas où il est estimé que les observations sont infondées, la loi sera promulguée par la Présidente ou le Président de l’Assemblée. Les décisions de l’Assemblée sont prises à la majorité absolue de ses membres présents’.

 

Dans la même soirée de jeudi, dans presque toutes les villes du pays, des collectifs et des organisations sociales de Bolivie ont manifesté leur rejet du régime de Jeanine Áñez, notamment en raison des massacres, du racisme, de la persécution politique, du népotisme, et de son incapacité à faire face à la pandémie de Covid-19.

 

Les nouvelles élections, issues du coup d’État du 10 novembre, étaient prévues pour ce dimanche 3 mai, mais la présence du Covid-19 dans cette nation sud-américaine a conduit les autorités électorales à revoir cette date.

 

peo/Jha/otf

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