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Demande à l’Union Européenne d’agir face au harcèlement contre le Venezuela

Madrid, 7 mai (Prensa Latina) Le groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) a demandé aujourd’hui au chef de la diplomatie de l’Union Européenne (UE), Josep Borrell, d’intercéder auprès des États-Unis pour que cesse le harcèlement dont est victime le Venezuela.

 Dans une lettre adressée au haut représentant de l’UE pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité, ce groupe du Parlement Européen a évoqué l’incursion de mercenaires avortée qui a eu lieu dimanche dernier dans l’État de La Guaira (au nord, près de Caracas).

Ces faits se sont produits, par hasard, après les menaces proférées il y a quelques semaines par les États-Unis, qui ont annoncé un déploiement aérien et naval en collaboration avec la Colombie, souligne la GUE/NGL.

L’incursion armée à La Guaira avait pour but la réalisation d´actes terroristes afin d’accroître la tension dans ce pays d’Amérique du Sud, ont affirmé dans leur missive à Borrell six membres de ce groupe.

Ils soutiennent que l’invasion navale, qui a échoué, vient s’ajouter aux difficultés rencontrées par le gouvernement vénézuélien, en raison du sabotage de son économie et du refus de répondre à ses demandes d’aide internationale pour faire face à la pandémie de Covid-19.

‘Des hauts fonctionnaires (nord-américains) comme Mike Pompeo ou Elliott Abrams n’ont pas hésité à annoncer la fin prochaine du gouvernement de Nicolas Maduro, dans un exercice intolérable d’ingérence qui viole toute norme de relations civilisées entre pays’, dénoncent-ils.

Pour les députés, la dernière incursion terroriste n’est que le chapitre le plus récent d’une longue histoire d’ingérence dans la nation bolivarienne assiégée.

‘Et cela s’accompagne de pressions sur d’autres gouvernements d’Amérique Latine et d’autres continents pour qu’ils se joignent à l’opération de harcèlement au Venezuela’, soulignent-ils.

En outre, ils mettent en garde contre la mise en circulation d’informations fausses et d’une intense activité diplomatique qui n’a pour but que de mettre fin au Gouvernement constitutionnel du Venezuela.

Il n’est pas exclu que, vu les opérations militaires que les États-Unis développent dans les Caraïbes, il soit envisagé d´organiser une invasion du pays, parce que les mouvements et les exercices militaires que développe le Commandement Sud de Miami sont hautement suspects’, précise la missive.

L’UE ne doit pas rester silencieuse. Le monde n’a pas besoin de nouveaux coups d’Etat et d’assister au renversement de gouvernements légitimes, comme cela s’est produit il y a quelques mois en Bolivie, manifeste le texte.

Vous savez également (en référence à Borrell) que le président Maduro s’est montré disposé à engager un dialogue inconditionnel avec l’opposition en vue de parvenir à un accord qui mette fin aux affrontements et aux tensions, qui ne contribuent en rien à résoudre les difficultés du pays.

C’est pourquoi nous vous demandons, dans l’exercice des pouvoirs qui vous sont conférés par l’Union, de conduire une démarche internationale auprès des États-Unis pour éviter de nouvelles agressions sous le couvert de la Maison Blanche, et exiger le strict respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, réclament les députés.

peo/ga/edu

 

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