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Silence des États-Unis au sujet de l´attaque contre l’ambassade de Cuba à Washington

Par Waldo Mendiluza

Paris, 7 mai (Prensa Latina) L´universitaire français Paul Estrade a qualifié aujourd’hui de silence complice l’action du gouvernement étasunien à une semaine de l’attaque à l’arme à feu contre l’ambassade de Cuba à Washington DC.

 Dans des déclarations à Prensa Latina, l’historien et professeur émérite de l’Université de Paris 8 a remis en question le fait que le président du pays où s’est produite la grave agression (Donald Trump) ne regrette pas les faits et ne signale que la justice enquête sur ces faits.

‘Les États-Unis seraient-ils en guerre avec Cuba comme avec le Venezuela ? Oui, nous savons qu’ils le sont, parce que le blocus est une mesure de guerre et Trump a décidé de le renforcer sans la moindre pitié’, a averti le spécialiste sur l´Amérique Latine et historien reconnu de la vie et de l’œuvre du Héros national cubain, José Marti.

Une trentaine de coups de feu ont été tirés dans la matinée de jeudi dernier contre le siège diplomatique de la plus grande des Antilles dans la capitale nord-américaine, où les autorités ont arrêté sur les lieux le responsable, un citoyen d’origine cubaine résidant au Texas, identifié comme Alexander Alazo.

Estrade a insisté sur les doutes que laisse l’absence d’une condamnation officielle à un acte avec une intention claire de tuer, qui heureusement n’a pas fait de victimes, mais seulement des dommages à la façade de l’ambassade par l’impact des projectiles d’un fusil d’assaut.

Selon le docteur en lettres et sciences humaines, la poursuite du blocus imposé à Cuba depuis 60 ans et la politique agressive de Washington, alors que la pandémie de Covid-19 touche l’humanité, sont également répugnantes.

‘Mais s’il est impossible aujourd’hui aux amis de Cuba de manifester dans la rue leur répudiation face aux menaces continues dirigées contre un peuple et un État souverains, dignes et pacifiques, il leur est possible, et leur conscience civique les dicte, d´élever leur voix pour crier comme au temps de Playa Girón, mais ajustés à l’actualité : Cuba Oui, Trump Non’, a-t-il conclu.

peo/mem/wmr

 
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