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La Chine appliquera une réponse réciproque à la limite de visa pour ses reporters aux États-Unis

Pékin, 11 mai (Prensa Latina) La Chine a annoncé aujourd’hui qu’elle appliquera des mesures réciproques face à une nouvelle restriction de visa pour ses journalistes aux États-Unis, en refusant cette décision nord-américaine et en la considérant comme une marque d’oppression politique contre la presse nationale.

 Zhao Lijian, porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères, a déclaré que son gouvernement était mécontent de la réduction à 90 jours de la durée des visas pour les journalistes chinois et a demandé à la Maison Blanche de revenir immédiatement sur sa décision.

Il a également mis en garde contre l’adoption de contre-mesures, si Washington maintient sa décision, qui est entrée en vigueur ce lundi et entraînera certainement plus de tensions entre les deux puissances sur cette question.

De l’avis de Zhang Tengjun, un universitaire de l’Institut d’études internationales, Washington fait ainsi preuve d’hypocrisie dans son discours sur la liberté de la presse.

Il a affirmé que la Maison Blanche continuait d’opprimer les journalistes chinois en raison de leur appartenance à des médias officiels et entravait le développement de leurs activités normales sur le sol nord-américain.

Dans le même temps, le professeur d’université Li Haidong a estimé que les restrictions imposées au travail des correspondants chinois auraient pour effet de réduire la compréhension entre les deux peuples et de saper les échanges dans ce secteur.

Les frictions entre les deux puissances au sujet de la presse ont été exacerbées en février dernier lorsque les États-Unis ont limité à 100 le nombre d’employés des bureaux de l’agence Xinhua, de la télévision CGTN, de la station China Radio International et des journaux China Daily et Diario del Pueblo installés sur le sol nord-américain.

En outre, Washington a également classé ces entités dans la catégorie des missions étrangères et les a donc obligées de suivre les mêmes règles que les ambassades et consulats au motif qu’elles étaient contrôlées par le Gouvernement chinois.

À titre de réciprocité, l’État d’Asie a indiqué en mars dernier que les correspondances de Voice of America, The New York Times, WSJ, The Washington Post et Time doivent fournir des détails écrits sur leur personnel, leurs finances, leurs opérations et leurs biens dans le pays.

La Chine a également exigé que les journalistes des médias dont les lettres de créance expirent cette année se présentent au Département de l’Information du Ministère des Affaires Étrangères et remettent leurs carte de séjour, car ils ne seront plus autorisés à travailler en Chine continentale, ni à Hong Kong et à Macao.

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