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Cuba et la Norvège, deux pays engagés pour la paix en Colombie, assure l’ONU

Bogota, 20 mai (Prensa Latina) Le chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui vérifie la mise en œuvre de l’Accord de Paix en Colombie, Carlos Ruiz, a souligné aujourd’hui l’engagement de Cuba et de la Norvège dans la consolidation du processus.

Dans une interview accordée au quotidien El Espectador, le diplomate a indiqué que les deux pays ont été déterminants dans leur rôle de garants pour la signature de l’accord entre les représentants du gouvernement et les anciennes Forces Armées Révolutionnaires de Colombie – Armée du Peuple (FARC-EP).

La Havane, capitale de Cuba, a accueilli la plupart des rencontres entre les parties qui, pendant plus de cinq ans, ont négocié la fin du conflit et sont ensuite passées à la construction d’une paix stable et durable.

« Leur position (Cuba et la Norvège) est la même que celle du Conseil de Sécurité de l’ONU : l’engagement en faveur de la consolidation de la paix en Colombie », a déclaré Ruiz.

Le quotidien a noté l’absence de l’île à l’une des sessions de la Commission d’impulsion, de suivi et de vérification de l’application de l’Accord de Paix (Csivi) après son inclusion de la part des États-Unis dans une liste de pays qui ne coopèrent pas à la lutte contre le terrorisme.

Ruiz a précisé que Cuba a cessé de participer à une seule séance de la commission, « et nous espérons qu’elle continuera d’accompagner le dialogue et le suivi des parties dans cet espace découlant de l’Accord », a-t-il ajouté.

Le travail de la Csivi a été affecté à la mi-mai, à la suite des actions de Washington contre La Havane, par le retrait des délégués du parti politique de la FARC (Force Alternative Révolutionnaire du Commun, issu de l´ancienne guérilla), qui se sont solidarisés avec l’île des Caraïbes.

« Cuba, l’île de la dignité et de la solidarité, a travaillé sans relâche pour la paix en Colombie. Il est absurde que les États-Unis l’inscrivent sur la liste des collaborateurs du terrorisme ; et plus absurde encore que le gouvernement d’Ivan Duque (actuel président colombien) le célèbre. Ce gouvernement ne veut pas la paix », a écrit cette force politique sur son profil Twitter le 13 mai dernier.

Malgré la signature de l’accord définitif fin 2016, le chef de la mission de l’ONU qui vérifie la mise en œuvre de l’accord de paix en Colombie reconnaît des obstacles à la consolidation du processus.

Parmi eux, Ruiz signale la persistance de la violence contre les communautés, les leaders sociaux et les ex-combattants qui ont déposé les armes.

Dans notre dernier rapport, nous insistons sur le fait que l’adoption de mesures efficaces pour réduire ces niveaux de violence est une priorité absolue pour la consolidation de la paix en Colombie, a-t-il précisé.

peo/mem/avs

 

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