vendredi 24 janvier 2025 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Par sécurité, des médias suspendent la couverture de Bolsonaro au Brésil

Brasilia, 26 mai (Prensa Latina) Le groupe Globo, le journal Folha de Sao Paulo, TV Band et d’autres médias au Brésil ont refusé, par manque de sécurité, de couvrir les interventions du président Jair Bolsonaro au Palais de la Alvorada, la résidence officielle.

La presse a dénoncé que des partisans du mandataire d’extrême-droite insultent de plus en plus les journalistes lors des couvertures journalistiques  en ce lieu et que les gardes de sécurité ne prennent aucune mesure pour contenir les manifestants.

Selon le groupe Globo, le vice-président des relations institutionnelles de l’entreprise, Paulo Tonet Camargo, a envoyé une lettre au ministre du Bureau de la sécurité institutionnelle, Augusto Heleno, pour l’informer de la décision de ne plus couvrir les conférences de Bolsonaro.

‘Le journal a l’intention de reprendre la couverture sur place après recevoir des garanties de sécurité aux professionnels par le Palais du Planalto (siège du pouvoir exécutif)’, indique Folha de Sao Paulo, pour sa part.

Selon le chroniqueur du portail Uol, Mauricio Stycer, TV Band a également rapporté retirer ses professionnels du Palais de l’Alvorada.

Le site Metropoles de Brasilia a également annoncé l’interruption de sa couverture. ‘La suspension durera aussi longtemps que le climat d’hostilité persistera et qu’il n’y aura pas de conditions pour que les professionnels de la presse travaillent en sécurité’, a-t-il souligné.

À cet égard, l’Association brésilienne de la presse a salué la décision de ces entreprises de communication.

De même, l’Association brésilienne des journalistes d’investigation a estimé que la détérioration de la liberté de la presse, favorisée par les autorités élues et les fonctionnaires, constitue un risque sérieux pour la démocratie.

La décision a été prise après que Bolsonaro ait parlé lundi des journalistes en des termes qui ont provoqué des agressions de la part de ses partisans.

peo/npg/ocs

EN CONTINU
notes connexes