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Le Covid-19 révèle ce que le néolibéralisme cachait, affirme Ramonet

La Havane, 29 mai (Prensa Latina) La pandémie de Covid-19 montre ce que le néolibéralisme essayait de cacher sous un monde apparent de promesses, de succès et de luxe, a déclaré hier le journaliste et chercheur espagnol Ignacio Ramonet.

Lors de la rencontre virtuelle « Voix multiples : la pandémie et après », avec la participation d’experts du Réseau des Intellectuels et Artistes en Défense de l’Humanité, Ramonet a exprimé que le nouveau coronavirus SARS-Cov-2 a révélé la confrontation des classes ainsi que l’exploitation à laquelle sont soumis les migrants.

L’écrivain espagnol a fait état de la difficulté des sociétés néolibérales à mener une lutte efficace contre la maladie en privilégiant le capital ou le marché à la vie des personnes.

D’autre part, Ramonet a déclaré que la pandémie doit être comprise comme une crise en trois temps, le premier étant celui de la santé, que certains pays dépassent alors que d’autres deviennent des épicentres, tels que les États-Unis et le Brésil.

Selon le chercheur, le second temps est l’écodémie, qui se réfère à la pandémie économique, traversée par des nations comme la France où il y a des travailleurs sans emploi et des entreprises en faillite.

À cet égard, il a indiqué que le système bancaire risquait lui aussi de s’effondrer dans ces circonstances et que la crise se traduit par une série de difficultés économiques pour de nombreux pays.

Il y a aussi un troisième temps appelé la polydémie ou crise politique et sociale, car de nombreux gouvernements vont changer en raison des protestations, qui ont déjà commencé à se manifester au Chili ou au Liban, par exemple, a spécifié Ramonet. C’est pourquoi nous ne sommes pas en mesure d’entrer dans la post-pandémie, a-t-il assuré.

La rencontre Des voix multiples a pour but de réfléchir sur l’impact multiple et les répercussions de cette situation de pandémie sur l’économie, la politique et la culture, dans une perspective unitaire et inclusive.

Ce panel est notamment composé de la politologue espagnole Arantxa Tirado, du président de la Casa de las Américas de Cuba, Abel Prieto, et du philosophe mexicain Fernando Buen Abad, en compagnie du ministre de la Culture du Venezuela, Ernesto Villegas en tant que modérateur.

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