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Demande d’enquête concernant trois fonctionnaires du gouvernement de la Colombie

Bogota, 5 juin (Prensa Latina) Des Colombiens ont demandé une enquête disciplinaire contre le ministre de la Défense, Carlos Holmes Trujillo; la chancelière, Claudia Blum; et l’ambassadeur aux États-Unis, Francisco Santos, pour avoir violé la Constitution et encouragé des actions contre le Venezuela.

La demande a été faite devant le Ministère Public, après avoir fait un compte rendu de leurs déclarations et actions de février 2019 à aujourd’hui, a souligné le quotidien Las2orillas.

Dans une vidéo publiée sur ce support numérique, ils ont expliqué qu’ils avaient commencé ce compte rendu pour les blessés et les morts provoqués par le soi-disant siège humanitaire destiné à introduire au Venezuela une aide arrivée dans la zone frontalière de Cúcuta, qui a été rejetée par le gouvernement de ce pays, et y provoquant de graves incidents.

Puis en raison des multiples actions, manifestations ou déclarations publiques quant à la préparation d’actions à partir du territoire colombien d’un plan pour une intervention militaire au Venezuela.

Ils ont souligné qu’aucun fonctionnaire en Colombie ou dans un autre pays, en dehors du Conseil de Sécurité des Nations Unies, n’était autorisé à agir ainsi pour des raisons humanitaires.

Ce mardi, une troupe des États-Unis est arrivée en Colombie pour, semble-t-il, conseiller dans la lutte de cette nation sud-américaine contre le trafic de drogue.

L’annonce des effectifs a été annoncée par une note de l’ambassade des États-Unis, à l’insu des sénateurs locaux.

« L’ambassade des États-Unis et le Ministère de la Défense Nationale de Colombie signalent l’arrivée dans le pays d’une brigade nord-américaine d’Assistance de forces de sécurité (SFAB, pour ses sigles en anglais), qui vient aider la Colombie dans sa lutte contre les stupéfiants », a-t-il été expliqué dans le message du siège diplomatique.

C’est la première fois que cette brigade travaille avec un pays de la région d’Amérique Latine, ce qui réaffirme ‘l’engagement des États-Unis envers la Colombie, son meilleur allié et ami dans la région’, a-t-il été ajouté la note succincte d’à peine cinq paragraphes.

De nombreuses personnalités, organisations sociales et politiques ont rejeté la présence militaire étrangère sur le sol colombien.

Le Parti de la Force Alternative Révolutionnaire du Commun a assuré que cette action ‘ouvre la voie à une agression des États-Unis contre le Venezuela voisin, mettant notre pays sous les effets d’une éventuelle guerre internationale’.

Pour sa part, le sénateur Ivan Cepeda a souligné que ces soldats s’inscrivent dans une stratégie à double objectif : premièrement, un important dispositif militaire déployé dans la région créant les conditions d’une confrontation armée de grande ampleur et de caractère multinational.

Deuxièmement, elle vise à réprimer le paysannat qui vit de la culture de la coca et à anéantir la mise en œuvre des plans de développement territorial et de l’Accord de Paix (dont le remplacement des cultures), a-t-il déclaré.

peo/npg/otf

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