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Le gouvernement de facto de la Bolivie ferme ses ambassades au Nicaragua et en Iran

La Paz, 5 juin (Prensa Latina) Le gouvernement de facto de la Bolivie continue de s´isoler en décidant aujourd’hui de fermer ses ambassades au Nicaragua et en Iran dans le but supposé de réduire les dépenses et ainsi économiser pour investir dans la santé et la lutte contre le Covid-19.

La présidente autoproclamée par intérim, Jeanine Áñez, bien que son rôle soit en principe uniquement de convoquer des élections, avait auparavant pris parmi ses premières mesures de suspendre les relations avec Cuba et de rompre avec le Venezuela.

Elle a également décidé aujourd´hui que les ministères des Sports et des Cultures deviendraient des vice-ministères relevant du Ministère de l’Éducation.

Le portefeuille de la Communication deviendra quant à lui un vice-ministère du Ministère de la Présidence.

Dans son allocution, Áñez a de nouveau attaquer le Mouvement Vers le Socialisme (le MAS, de l´ancien président Evo Morales) et ordonna au cabinet ‘une analyse et une révision des postes inutiles et de toutes les dépenses absurdes qu’il inventa’.

Cette annonce a enflammé les réseaux sociaux avec une pluie de critiques du régime de facto pour avoir présenté de telles mesures comme une justification à sa mauvaise gestion de la pandémie de Covid-19.

En plus de massacrer, elle (Añez) fait partie de la machine provinciale qui pense que la culture est une dépense inutile. Je suis surpris qu’elle ait fini l’université avec une telle façon de penser, a notamment exprimé sur compte Twitter l’utilisateur Marcelo Cordero.

Vero Navia, a quant à lui affirmé sur son profil que le Ministère des Cultures et du Tourisme avait 24 attributions directes, toutes importantes, dont : articuler des politiques culturelles et touristiques axées sur le développement économique local, régional et national, en coordination avec les instances compétentes. Dire qu’il n’en valait pas la peine, c’est éliminer les possibilités de démarches culturelles et touristiques qui profitaient à des communautés entières.

Le gouvernement de facto est notamment critiqué depuis le début de la pandémie pour ne pas avoir fourni aux médecins et au personnel de santé du matériel de biosécurité pour soigner les patients du Covid-19.

De nombreux travailleurs de ce secteur ont manifesté à plusieurs reprises pour exiger des ressources, du matériel, des tests et des recherches afin de contrôler la contagion de la maladie.

Au milieu de cette vague croissante de critiques, le gouvernement de facto se trouve également au centre d’un scandale de corruption pour l’achat de respirateurs artificiels inadaptés aux malades du Covid-19, pourtant achetés bien au-dessus des prix du marché.

peo/tgj/otf

 
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