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Merci Prensa Latina, un témoignage de France avec le cœur

Paris, 16 juin (Prensa Latina) Pour la française Maria Teresa Anton, parler de l’agence Prensa Latina revient à rappeler avec fierté sa participation à un projet de journalisme révolutionnaire, créé pour défier le monopole médiatique en défense des peuples.

C’est pourquoi, ce 16 juin, elle a accompagné ses félicitations à l’agence fondée en 1959, à l’initiative de Fidel Castro et d’Ernesto Che Guevara, d´un remerciement pour les expériences vécues dans ses rangs durant les années 70.

‘Je suis fière d’avoir contribué à diffuser dans le monde, par la traduction, la réalité de la Révolution cubaine, ainsi que la situation de l’Amérique Latine et de tous les peuples qui luttent contre l’impérialisme et pour un monde meilleur’, a-t-elle affirmé dans un témoignage partagé à propos de l’anniversaire de l´agence d´information.

S’il s’agit de qualificatifs, Anton n’hésite pas à donner à Prensa Latina celui d’une grande école, où elle a connu l’histoire d’un milieu totalement étranger à la dynamique de communication bourgeoise et engagé dans les causes justes.

Jorge Ricardo Masetti, son premier directeur, disait que le journalisme doit être objectif, mais pas impartial, une phrase qui résume tout, a-t-elle souligné.

La résidente de cette capitale française évoque son arrivée à La Havane en 1969 avec un contrat de trois mois de traductrice, très intéressée à soutenir la jeune Révolution que les médias occidentaux cherchaient à discréditer.

‘Je me suis approché de l’ambassade de Cuba en France, précisant ma condition de bilingue en raison de mes racines espagnoles, et peu de temps après, j’ai été appelé par le correspondant de Prensa Latina à Paris, Aroldo Wall, qui m’a proposé le poste de traductrice. Et sans hésiter, j’ai immédiatement signé un contrat de trois mois, qui se sont transformés en 10 ans’, a-t-elle signalé.

Selon Anton, son intégration au sein de l’Agence d’information latino-américaine, identifiée par l’acronyme PL, et à la vie quotidienne de Cuba, s’est produite de manière naturelle.

J’ai été accueillie avec beaucoup d’affection et j’ai participé avec enthousiasme à toutes les tâches de l’agence, qui, sur le plan professionnel, m’a donné l’occasion de découvrir la situation réelle de l’Amérique Latine et les horreurs commises par les dictatures militaires, a-t-elle affirmé.

En ce sens, elle a exposé dans son témoignage que certaines de ses traductions engendraient de la douleur, à partir de la souffrance des peuples opprimés.

Comme une cubaine de plus, Anton a été dirigeante syndical, une brigadiste pour la construction de logements, a participé à des travaux bénévoles et a apprécié les voyages à la plage ou le « buchito » (petite gorgée) de café entre amis.

« Pour toutes ces raisons, et en regardant le monde autour de moi aujourd’hui, je pense que mon expérience à Prensa Latina a été l’une des plus importantes de ma vie, sinon la plus importante, en m’offrant la possibilité de faire partie des actions de construction d’une nouvelle société où l’être humain a le rôle fondamental », a-t-elle manifesté.

Anton n’a jamais cessé ses relations avec l’agence et ses collègues après son retour en France, que ce soit lors de ses visites sur l’île ou à travers le soutien inconditionnel qu’elle apporte aux correspondants de Prensa Latina dans cette capitale européenne.

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